OPHÎM: une année 2024 sous le signe de la gouvernance et des négos

L’Office des pêcheurs de homards des Îles a conclu 2024 sous le signe du renouveau dans sa gouvernance.

L’an dernier, l’organisation a adopté une politique de rémunération pour ses administrateurs et fait approuver sa réglementation interne révisée par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.

La grande nouveauté qui a été entérinée par les membres lors de l’assemblée générale annuelle, c’est la création de deux fonds dédiés, d’une part, à la recherche et au développement, et d’autre part, aux urgences et au positionnement stratégique.

La directrice générale, Nadine Cyr, et le président, Rolland Turbide, expliquent que la cotisation des pêcheurs à l’OPHIM reste stable à 4¢/lb et qu’une fraction de cette dépense approvisionnera la cagnotte.

Environ deux tiers de la cotisation ira au fonds recherche et développement/développement des marchés, l’autre tiers au fonds urgence/stratégique. L’OPHÎM a d’ailleurs injecté 1,1 million de dollars en surplus cumulé dans les deux fonds dédiés.

Sans surprise, l’autre dossier qui a occupé l’Office en 2024 concerne les litiges avec l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP).

Un litige de longue date a pris fin à la suite d’une décision de la Régie l’été dernier. L’AQIP a par la suite demandé l’abolition du plan conjoint, ce à quoi s’oppose l’OPHÎM, et les deux parties sont revenues à la charge en faisant des dénonciations parallèles sur la convention de mise en marché, qui dicte la formule de fixation du prix à quai.

Les négociations avancent peu à peu, mais le temps presse pour trouver un terrain d’entente pour la saison 2025, soulignent M. Turbide et Mme Cyr.

Une première rencontre commune avec la conciliatrice est à l’agenda mardi.

Outre ce dossier, l’Office ne manque pas de pain sur la planche pour 2025. L’enjeu des tarifs douaniers américains et chinois ainsi que leur impact sur l’industrie du homard laissent notamment planer l’incertitude sur la prochaine saison.

Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info: