Relance de LA Renaissance : les travailleurs d’usine veulent faire partie de la solution
À une semaine de la date butoir de l’appel d’offres pour le rachat des actifs de LA Renaissance des Iles, les employé.e.s veulent être inclus.e.s dans les discussions entourant la relance des deux usines de transformation.
Dans une lettre rédigée au nom des 130 travailleurs et cosignée par deux contremaitres ainsi que la directrice de la qualité, Valérie Renaud, et l’accompagnateur des travailleurs mexicains, Jean-Pierre Déraspe, ceux-ci émettent des inquiétudes quant à leur situation d’emploi.
Ils demandent au gouvernement du Québec et à la Financière agricole du Canada de choisir « l’offre qui saura garantir une opération à long terme dans toutes les infrastructures et la sauvegarde des emplois.»
Ces propos rejoignent la vision du chercheur en sociologie de l’UQAM Maxime Thibault-Leblanc qui a interviewé des travailleurs d’usines des Îles dans le cadre de son mémoire de maîtrise publié en 2021.
Soulignant l’urgence de régler le dossier à temps pour la saison de crabe, les employés des deux usines veulent aussi des garanties quant à l’accès à la ressource première en plus d’accélérer le processus administratif pour la venue des travailleurs mexicains.
Les conditions de travail et la pérennité du modèle d’affaires doivent faire partie des discussions, souligne M. Thibault-Leblanc.
Par ailleurs, Jean-Pierre Déraspe a confirmé à CFIM qu’à l’exception de la Coopérative des pêcheurs des Îles, aucun potentiel acquéreur n’est entré en contact avec les travailleurs depuis la faillite.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :