Secteur public: la mobilisation locale s’organise en vue de la grève du 6 novembre
La mobilisation locale s’organise en vue de la journée de grève du 6 novembre, coordonnée par l’alliance intersyndicale du front commun.
Il s’agit d’un premier débrayage pour les quelques 420 000 employés du secteur public dans le cadre des négociations avec le gouvernement.
Dans le domaine de la santé et des services sociaux, de légères perturbations sont à prévoir, indique le président du Conseil central Gaspésie–les Îles de la CSN, Serge St-Pierre.
Du côté du CISSS des Îles, on assure que les services et les soins seront maintenus, tout comme les rendez-vous médicaux fixés d’avance.
Les membres affiliés à la CSN sont tous prêts à se rallier lundi prochain, souligne Serge St-Pierre, un refrain que reprend Anne Bernier, présidente du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec (STEEQ-CSQ).
Devant les avis de grève, le Centre de services scolaire des Îles a avisé les parents que les cours et le transport scolaire seront suspendus en avant-midi pour le primaire le 6 novembre.
Les services de garde ouvriront sur l’heure du dîner tandis que le retour sur les bancs d’école aura lieu en après-midi.
À la Polyvalente, les élèves devront se présenter en classe dès 11 heures.
Quant au campus collégial madelinot, les cours seront aussi mis sur pause en matinée, à moins que les syndicats s’entendent avec Québec d’ici lundi.
Aux yeux de Serge St-Pierre, il faudrait des propositions «miracle» de la part du gouvernement pour que la grève n’ait pas lieu tel que prévu.
Il qualifie d’ailleurs de «ridicule» la plus récente offre du Conseil du Trésor.
La ministre Sonia LeBel a fait passer les augmentations salariales à 10,3% sur cinq ans alors que le front commun revendique 20% sur trois ans.
En entrevue avec d’autres médias, la présidente du Conseil du Trésor a affirmé qu’elle espérait toujours conclure les discussions avant la fin de l’année.