Serment à la couronne britannique : « les planètes s’alignent » selon Joël Arseneau
Bien qu’il aurait aimé voir la présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, changer son fusil d’épaule, le député des Iles, Joël Arseneau, ne se formalise pas de s’être vu refuser l’accès au Salon bleu jeudi.
Il mentionne avoir ressenti beaucoup de fébrilité au cours de la journée, notamment en raison de l’appui du deux tiers de la population, selon les résultats d’un sondage de la firme Léger publié en octobre.
M. Arseneau est d’avis que la question pourrait se régler assez rapidement au courant de la semaine prochaine, considérant l’ouverture démontrée par l’ensemble des formations politiques.
Dès la reprise des travaux parlementaires, Québec solidaire déposait un projet de loi visant à rendre facultatif le serment au roi tandis que le gouvernement a indiqué son intention d’en faire de même, si bien qu’il a bon espoir de siéger avant la fin de la présente session parlementaire.
Le député des Iles accueille d’ailleurs favorablement le changement de ton du Parti libéral du Québec et de son chef intérimaire, Marc Tanguay.
Il rappelle que les étapes d’adoption d’un projet de loi peuvent s’enchaîner rondement lorsqu’un consensus se dégage au sein des élus.
Joël Arseneau considère que le fait de ne pas siéger constitue un levier médiatique et politique pour mettre de la pression sur le gouvernement.
Il souligne qu’au-delà des travaux en chambre, le travail sur le terrain de même que les interventions dans les médias se poursuivent d’ici les Fêtes.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :