Un accord «ambitieux» sur la biodiversité signé par plus de 190 pays
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, voit d’un bon œil la signature d’un accord international au terme de la 15e conférence des Nations unies sur la biodiversité, la COP15.
Les négociations acharnées auront permis de cibler la protection de 30 % des terres, des eaux intérieures et des océans d’ici 2030, notamment par la création d’un nouveau fonds visant à aider les pays en développement à financer leurs mesures de protection.
L’élu madelinot, qui est aussi porte-parole du Parti québécois en matière d’environnement, a assisté à certaines des discussions tenues en marge du sommet.
Bien que M. Arseneau soit d’avis que le Québec ait encore besoin de s’adapter afin de mieux protéger les écosystèmes, il juge que le Canada est actuellement mal placé pour lui faire la leçon.
Il estime aussi que les Îles doivent porter une attention particulière aux enjeux liés à la biodiversité.
L’accord non contraignant a pu faire consensus parmi les différents pays en évitant de définir une cible claire pour la réduction de l’usage des pesticides et en faisant place à des compromis sur la question des rejets de déchets de plastique et des déchets électroniques.
Certains pays africains ont par ailleurs critiqué le processus de négociation, alors que la République démocratique du Congo a dénoncé le manque d’ambition des mesures de financement tandis que le Cameroun et l’Ouganda ont pour leur part déploré un accord adopté « trop rapidement ».
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