Un an plus tard, À l'abri de la Tempête garde la tête hors de l'eau

Un an après avoir sonné l’alarme concernant sa situation financière, À l’abri de la Tempête garde la tête hors de l’eau.

Le printemps dernier, la microbrasserie faisait face à une crise de liquidités entrainée par une conjoncture défavorable.

La CTMA avait offert une bouée de sauvetage en faisant l’acquisition du bâtiment, ce qui a permis à l’entreprise de reprendre son souffle et d’entamer une phase de redressement.

Anne-Marie Lachance, cofondatrice de la microbrasserie, et Claudia Delaney, directrice des communications et du marketing pour CTMA (photo: CFIM, 2024)

La cofondatrice d’À l’abri de la Tempête Anne-Marie Lachance explique la restructuration du modèle d’affaires, réalisée en compagnie d’un consultant externe.

Au cours de la dernière année, la microbrasserie a maintenu son rythme de production, d’environ 200 000 litres de bière par année, malgré avoir investi près de 2,5 millions de dollars en 2019 pour doubler sa capacité. Son calendrier de brassage a toutefois été révisé.

L’entreprise a aussi fait la transition de la bouteille vers la canette, ce qui a porté fruit, selon Mme Lachance. Ce changement a réduit les coûts de production et facilité le conditionnement des contenants, mais les tarifs douaniers américains et canadiens sur l’aluminium changent la donne. Anne-Marie Lachance anticipe une hausse du prix de 5 sous par canette.

La microbrasserie a troqué les bouteilles de verre contre des cannettes en 2023 (photo: CFIM)

Autre mesure qui a permis à la microbrasserie d’épurer ses opérations: l’élagage de son réseau de distribution. La liste de détaillants est passée d’environ 900 à 200 clients.

Au final, la microbrasserie se trouve dans une position plus enviable qu’il y a un an, mais n’est pas sortie du bois, résume-t-elle.