À l’abri de la Tempête lance un appel à l’aide

Aux prises avec des défis financiers, la microbrasserie À l’abri de la Tempête lance un cri à l’aide pour assurer la poursuite de ses activités.

Loin de mettre la clé sous la porte, l’entreprise se trouve tout de même dans une position périlleuse côté liquidités.

Après avoir investi environ 2,5 millions de dollars en 2019 pour augmenter sa production, la microbrasserie a encaissé le contrecoup économique de la pandémie, puis des frais d’exploitation qui ont monté en flèche.

Anne-Marie Lachance, fondatrice de À l’abri de la tempête (photo: courtoisie)

Une sortie « mouvementée » du réseau de distribution Triani/Transbroue a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, indique la fondatrice de l’entreprise, Anne-Marie Lachance.

Avec un fonds de roulement « hypothéqué », la microbrasserie recherche urgemment des partenariats pour éviter de compromettre sa saison estivale

Anne-Marie Lachance explique qu’elle vise l’élargissement du réseau de partenaires financiers à court terme d’abord, mais aussi sur le long terme pour soutenir le remaniement du modèle d’affaires.

La transition de la bouteille vers la cannette constituait une première étape en ce sens, poursuit-elle.

Elle indique que la microbrasserie entend également rationnaliser la distribution de ses produits, dans un esprit de retour aux sources.

À l’abri de la Tempête a déjà mis en place des mesures pour réduire ses dépenses, notamment en ralentissant la production et en réduisant les heures de travail de son personnel.

La microbrasserie espère que de nouveaux partenaires lèvent la main d’ici la fin mars.

Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits: