ACTUALITES Transport

À un an de la cale sèche du Madeleine II, la CTMA est toujours sans navire de relève

(Photo: CFIM)

Îles de la Madeleine

À un an de la cale sèche du Madeleine II, la CTMA est à court de ressources pour trouver un navire de relève.

L’automne dernier, le fédéral a écarté l’idée de redéployer temporairement le NM Fundy Rose à la desserte Souris–Cap-aux-Meules.

Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin (photo: CFIM, 2021)

Par la suite, à la demande du gouvernement, la CTMA a produit un estimé des coûts d’entretien annuels d’un bateau de remplacement semblable au traversier actuel, explique son directeur général, Emmanuel Aucoin.

Depuis, le transporteur s’est mis à la recherche d’autres options.

L’entreprise a mis le cap sur l’international pour examiner deux navires de plus petite capacité que le Madeleine II.

Récemment, l’un d’entre eux a fait l’objet d’un projet déposé à Transports Canada, avec un budget d’acquisition revu à la baisse.

Emmanuel Aucoin souligne que le navire visé est loin d’être idéal, ne pouvant accueillir que 25% des passagers et des voitures qui transitent par le Madeleine II.

Les frais d’entretien à quai sont estimés à 3,5 millions de dollars par année.

Alors que le temps presse, la CTMA se dit sans réponse de la part d’Ottawa.

La cale sèche obligatoire du Madeleine II doit durer entre six et huit semaines.

En cas de bris majeur qui nécessiterait des travaux de longue durée, le plan de contingence prévoit la réaffectation du Voyageur II au transport de marchandises et de véhicules entre l’archipel et l’Île-du-Prince-Écouard, tandis que les passagers devraient se rabattre sur l’avion.


Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:


En lien avec ce sujet:

Consultez nos archives


Écoutez CFIM sur votre téléphone intelligent avec l'application ARCQ

   

Ligne éditoriale CFIM

Laisser un commentaire

1 commentaire