Alimentation: Gilbert Richard se lance le défi de l’autonomie insulaire

Depuis le 1^er janvier, Gilbert Richard teste les limites de l’autonomie alimentaire sur l’archipel en se nourrissant uniquement de produits ayant été cultivés ou élevés aux Iles.

Le Madelinot de 28 ans flirtait depuis quelques années avec l’idée de publier un livre sur cette question.

De fil en aiguille, constatant les limites de sa propre expérience, il s’est lancé le défi de s’alimenter entièrement à partir de ce qu’offre le territoire madelinot pendant une année et de documenter le tout dans le but de produire un film.

L’absence de certains produits de base comme la farine ou communs tel que le café constituent des défis qui le forcent à revoir ses habitudes alimentaires et à trouver des substituts.

La préparation du projet a d’ailleurs nécessité de cultiver et conserver assez de légumes pour passer l’hiver de même qu’élever et abattre ses propres animaux pour s’approvisionner en viande.

Deux seules exceptions à sa règle : la levure alimentaire et la culture bactérienne pour la lacto-fermentation ont été importées.

Il raconte la gymnastique de la planification des repas.

Gilbert Richard a reçu l’appui du Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que d’Arrimage pour mener à bien sa démarche en trois volets nommée Carnet d’autonomie alimentaire.

Il est possible de suivre l’aventure via la plateforme Instagram, qui se veut aussi un outil d’éducation où se côtoient anecdotes et savoir-faire.

Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits: