Des défis pour la continuité de la mission des RPA de l’archipel

Subissant la pression liée à la pénurie de main d’œuvre et à la situation inflationniste, les résidences de personnes âgées du territoire font face à différents défis pour assurer la continuité de leur mission.

Du côté de Résidence Plaisance, c’est d’abord le manque de main d’œuvre qui se fait sentir et qui complique l’organisation des services, résume la directrice Chantal Hubert.

Même son de cloche au Logis du Bel Âge, qui peine à trouver un employé pour réaliser les activités de la vie quotidienne tel que l’aide à l’habillage ou à l’hygiène, selon la présidente du conseil d’administration, Berthe Déraspe.

Elle ajoute qu’il est également difficile de financer des projets ne touchant pas directement aux services aux résidents, comme la réfection du bâtiment, d’autant plus en période inflationniste.

Cet enjeu est aussi soulevé par le président du conseil d’administration des Nouveaux Horizons, Jean-Guy Arseneau.

Par ailleurs, la fin de la bonification du salaire des préposés par le ministère de la Santé et des Services sociaux mise en place durant la pandémie viendra alourdir le fardeau financier des résidences, est d’avis le directeur des Logis communautaires L’Harmonie, Germain Leblanc.

Notons que les Nouveaux Horizons et L’Harmonie se réjouissent toutes deux d’avoir des équipes complètes.

Cependant, toutes les résidences soulignent à grands traits la nécessité d’un financement gouvernemental récurrent pour les aider à assurer la continuité des services qu’elles offrent à leurs résidents.

Pour écouter le segment présenté à l’émission Les preuves des faits :