Grosse-Île aura finalement son CPE
Le feu vert du ministère de la Famille pour l’implantation d’un premier CPE à Grosse-Île est un moment historique pour l’est de l’archipel, trépigne la directrice du CAMI, Helena Burke.
Déposé à l’automne, le projet inclut 21 places subventionnées, dont cinq pour des poupons et le reste pour de la clientèle multi-âges.
Mme Burke estime que l’établissement d’un service de garde éducatif viendra vitaliser le secteur et permettre à plus de femmes de retourner sur le marché du travail.
Elle indique qu’afin de bien desservir les deux communautés linguistiques de l’est, il est prévu que le CPE soit bilingue.
Mme Burke souligne que cette décision devra être approuvée par la nouvelle entité qui sera créée afin de développer le projet, au départ mené par Entreprise sociale des Îles, organisme lié au CAMI.
Il reste encore de nombreuses étapes à franchir dans les prochains mois, dont la consolidation du montage financier et tâter le terrain pour le recrutement d’au moins quatre employés.
Mme Burke se réjouit toutefois d’avoir déjà trouvé le lieu qui accueillera les enfants, c’est-à-dire un local situé dans l’édifice municipal de Grosse-Île.
D’ici l’ouverture du CPE, qui doit être réalisée en l’espace de deux ans, Helena Burke confirme que la halte-garderie de 13 places lancée au printemps demeurera en service.
Pour réécouter l’entrevue avec Helena Burke: