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Le Parc de Gros-Cap ne se laisse pas démonter par l’érosion

Au cours des derniers mois, une brèche s'est creusée dans la falaise, s'avançant vers la salle de l'Étoile - située à droite, hors de la photo (photo: CFIM)

Îles de la Madeleine

La Corporation du Parc de Gros-Cap se prépare à relever d’importants défis liés à l’érosion au cours des prochaines années.

Face au recul des falaises et aux cavités qui se creusent sous la péninsule, la plupart des bâtiments et plusieurs emplacements de camping sont menacés et devront, selon des échéances variables, être déplacés. Le directeur général de la corporation, Sébastien Cummings, explique que la vocation du site sera inévitablement appelée à changer.

Le directeur général de la Corporation du Parc de Gros-Cap, Sébastien Cummings (photo: CFIM)

C’est dans ce contexte que le Parc de Gros-Cap bénéficie d’un financement provincial de 1,6 million de dollars, annoncé la semaine dernière, auquel s’ajoute un investissement de 400.000.$ par l’organisme.

À son emplacement le plus étroit, il ne reste qu’une cinquantaine de mètres entre les deux rives de la péninsule, là où les prochains travaux d’enrochement doivent être réalisés (photo: CFIM)

Ces sommes serviront notamment à construire un ouvrage de protection, qui permettra de manière provisoire d’éviter que le parc soit séparé en deux par l’érosion. Selon Sébastien Cummings, il s’agit d’un «.enrochement de survie.», qui laissera à la corporation le temps nécessaire pour planifier l’avenir du site de plein air. Il précise comment l’argent octroyé sera utilisé.

Il ajoute que plusieurs options sont sur la table en ce qui a trait au sort du parc et de ses installations. Il affirme néanmoins que l’organisation compte poursuivre ses activités, même si celles-ci doivent être relocalisées ou ajustées à la réalité géologique changeante.

L’an dernier, le Parc de Gros-Cap a complété un enrochement qui visait notamment à protéger ses installations septiques, grâce à un financement de 477.000.$ accordé en 2021 par le ministère du Tourisme. C’est d’ailleurs avec une partie de cette somme que l’organisme est parvenu à produire les plans et devis nécessaires pour la réalisation de l’ouvrage de protection actuellement prévu.

L’enrochement achevé en 2024 (photo: CFIM)


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