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Le RPPCÎ consolide son volet scientifique

Stéphanie Arnold, Tristan Reesör, Léona Renaud, Charles Poirier, Jean-François Plante (gauche à droite, photo: CFIM)

Îles de la Madeleine

Le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles consolide son volet scientifique.

L’association loue un local dans l’ancien aréna de Fatima afin d’y aménager un atelier laboratoire pour y mener ses recherches.

Pour le moment, le rassemblement emprunte des équipements du Comité ZIP dans le cadre de son projet de suivi sur les populations de hareng de printemps dans la lagune de Grande-Entrée et la baie de Plaisance.

Photo: Pierre Aucoin, archives

Entre mars et mai, deux pêcheurs ont capturé un total de 3126 lbs du poisson pélagique, dont 80% dans le secteur de Gros-Cap.

La professionnelle de recherche Stéphanie Arnold indique que les constats préliminaires montrent que la période de fraie – c’est-à-dire de reproduction – du hareng serait survenue fin avril sur l’archipel cette année.

L’association souhaite répéter l’expérience cet automne pour continuer à nourrir l’évaluation de Pêches et Océans Canada du stock de hareng atlantique du sud du golfe.

L’équipe scientifique a recommandé au ministère d’ajouter un site de suivi au nord des Îles, même si l’espèce sous moratoire n’y a pas été pêchée historiquement.

Le RPPCÎ a aussi loué un espace dans la salle des bassins de Merinov, à Havre-aux-Maisons, en attendant de recevoir ses propres équipements pour débuter l’étape de production de larves de son projet d’écloserie de homard.

Maintenant que des femelles œuvées ont été récoltées, l’objectif est de faire éclore les œufs en milieu contrôlé et de les faire évoluer jusqu’au stade IV de développement avant de les relâcher sur des fonds marins propices.

Une fois le stade IV atteint, les post-larves ressemblent à de minuscules homards, pinces y compris (photo: Tristan Reesör, RPPCÎ)

Sur le plan expérimental, l’étudiant à la maîtrise Tristan Reesör testera différentes diètes auprès des larves.

L’équipe vise produire 10 000 «bébés homards» cet été, puis entre 20 000 et 30 000 l’année suivante.

Les sites d’ensemencement doivent être déterminés d’un commun accord avec les membres de l’association.


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