Les avocat(e)s de l’aide juridique en grève pour protéger l’équité salariale
Avec la collaboration de Radio-Gaspésie
À l’image de leurs homologues de plusieurs autres régions du Québec, les avocats de l’aide juridique du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Iles sont en grève depuis jeudi dernier.
Sans convention collective depuis plus de trois ans, ceux-ci demandent le maintien de la parité salariale avec les procureurs de la Couronne.
Selon Mélanie Desjardins, porte-parole du syndicat des avocats de l’Aide juridique du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie, rien ne justifie un tel écart de rémunération pour des corps d’emploi pourtant similaires.
Via communiqué, le syndicat affilié à la CSN souligne que la situation salariale mine les efforts de recrutement en région éloignée.
À moins d’une entente avec le Conseil du Trésor, le retour au travail est prévu le 17 avril prochain.
En plus de ralentir le traitement des dossiers, le débrayage signifie des perturbations pour certains services ainsi que plusieurs programmes gouvernementaux récemment mis sur pied, poursuit Mme Desjardins.
Droit criminel, garde d’enfants, pension alimentaire, litiges auprès des instances gouvernementales : les mandats des avocats de l’aide juridique auprès des personnes moins nanties sont variés.
Le seuil d’admissibilité pour une personne seule est un salaire annuel de 25 935 dollars tandis que pour une famille de deux parents et deux enfants, le revenu doit être inférieur à 42 430 dollars.