Popularité des véhicules récréatifs : le casse-tête des stationnements
Avec la collaboration de Laurence Dami-Houle.
À la suite d’une demande formulée par le comité des loisirs de Fatima, dorénavant propriétaire du terrain de l’Anse-aux-Baleiniers, le stationnement temporaire de véhicules récréatifs y sera désormais permis la nuit.
En séance ordinaire du conseil, les élus ont modifié le règlement adopté en 2019 afin de permettre le stationnement de ce type de véhicules sur le site nouvellement cédé et, du même coup, l’interdire du côté du Musée de la Mer à la demande des administrateurs, explique le maire Jonathan Lapierre.
Les données préliminaires de la CTMA démontraient une nette augmentation de la présence de ce type de véhicules à bord du traversier.
Depuis juin, une entreprise nouvellement formée offre d’ailleurs la location de caravanes de camping, ce qui témoigne, selon le maire, d’une réponse adéquate du secteur privé à la hausse de la popularité des VR.
Il ajoute que le projet de parc régional permettra de mieux encadrer cette pratique dans les milieux dunaires, l’essentiel du problème selon lui.
D’après les informations de la Sûreté du Québec, aucun constat relatif au règlement n’a été émis en 2021, contre 19 il y a deux ans et 8 en 2020.
Rappelons que le montant associé aux infractions est passé de 43 dollars en 2019 à 274 dollars en 2020 après l’adoption du règlement concernant le stationnement de nuit des véhicules récréatifs.
Par ailleurs, certaines entreprises privées offrent d’utiliser temporairement leur stationnement pour y séjourner la nuit, à condition que les véhicules soient autonomes en termes de services et aient quitté pour l’ouverture.