Raccordement par câble : des gains environnementaux majeurs salués par le milieu

L’annonce du raccordement par câble comme option priorisée dans la transition énergétique aux Îles est reçue favorablement dans le milieu.

Le gain environnemental net, la stabilité et la fiabilité de la solution présentée par Hydro-Québec font consensus chez les intervenants consultés.

Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, émet toutefois un bémol quant au coût associé à la mise en place du câble de 225 kilomètres entre la Gaspésie et l’archipel, qui se chiffre désormais en milliards de dollars.

Le maintien des emplois associés à la centrale thermique est aussi une priorité pour l’instance municipale.

De son côté, le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, se réjouit de voir que la société d’État ait maintenu le cap.

Il s’inquiète toutefois des nouveaux échéanciers repoussés, soulignant que Québec présentait le raccordement comme une solution tant sur le plan de l’énergie que des télécommunications et qu’en 2027, il fera bientôt dix ans que l’état des câbles COGIM préoccupe les acteurs du milieu.

La présidente de l’AMSÉE, Marianne Papillon

La présidente de l’Association madelinienne pour la sécurité énergétique et environnementale, Marianne Papillon, salue quant à elle la réduction quasi-totale des gaz à effets de serre en provenance de la centrale, permettant d’améliorer rapidement le bilan énergétique du territoire.

Rappelons que dans la plus récente consultation d’Hydro-Québec, le câble sous-marin bénéficiait de l’appui populaire à la hauteur de 76%.