ACTUALITES Justice Pêche

Relation d’affaires complexe entre LA Renaissance et la Banque royale du Canada

(photo: CFIM)

Îles de la Madeleine

Le témoignage livré vendredi devant le juge Bernard Tremblay par José Roberge, syndic en faillite et en insolvabilité en charge du dossier de LA Renaissance des Îles, révèle une relation d’affaires complexe entre l’entreprise et son principal créancier, la Banque royale du Canada.

La PDG du transformateur de produits marins, Lynn Albert, affirme que l’institution bancaire lui avait promis une marge de crédit de 14 millions de dollars, soit une augmentation importante en comparaison avec celle de 5 millions à laquelle elle avait auparavant droit à la Banque nationale.

La Banque royale aurait toutefois changé les termes de l’entente à la mi-juin sans prévenir LA Renaissance, observe M. Roberge.

José Roberge et Lynn Albert (photo: CFIM)

Notons que l’entreprise fonctionne habituellement à crédit durant la période estivale, dans l’attente des revenus liés à ses ventes.

Cette baisse importante de sa marge de crédit a donc amplifié ses soucis financiers, liés notamment à l’approvisionnement en emballages et aux difficultés du marché international, qui a vu plonger le prix du crabe.

Un autre point de rupture entre les deux organisations est lié aux allégations de malversations formulées par la Banque royale envers LA Renaissance.

Mme Albert et M. Roberge laissent entendre que l’institution bancaire avait accès à toutes les informations concernant les transactions visées, et pouvait donc faire le constat qu’il s’agissait d’opérations régulières.

Rappelons que LA Renaissance des Îles s’est placée à l’abri de ses créanciers en août, et s’est vue accorder vendredi une troisième prorogation du délai à l’intérieur duquel elle doit leur faire une proposition viable.

 


Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:

Consultez nos archives


Écoutez CFIM sur votre téléphone intelligent avec l'application ARCQ

   

Ligne éditoriale CFIM

Laisser un commentaire