Un pays à coût nul selon le PQ
Le Parti québécois affirme qu’au lendemain d’un référendum gagnant, un Québec indépendant « serait parmi les pays les plus riches de la planète » et que l’accès à la souveraineté se ferait essentiellement à «coût nul».
Dans son «budget de l’an un», la formation politique soutient que le nouveau pays récupérerait 82,3 milliards à travers les impôts, les taxes et autres revenus qui n’aboutiraient plus dans les coffres d’Ottawa.
L’exercice prévoit également que le Québec ferait bonne figure au sein du G7 en matière d’endettement.
L’étude du Parti québécois a été vérifiée par six économistes.
De son côté, le premier ministre François Legault a décrié le budget, soulignant que l’analyse néglige les sacrifices financiers nécessaires pour accéder à l’indépendance dans le contexte économique actuel.
Le chef intérimaire du Parti libéral, Marc Tanguay, a commenté sur la plateforme X, anciennement Twitter, que «le PQ tourne les coins ronds, [qu’il] sous-estime les coûts et surestime les revenus ».
Pour sa part, le député de Québec solidaire Sol Zanetti a salué l’exercice tout en affirmant qu’il est « évident que le Québec a tout à gagner à devenir indépendant ».
Par ailleurs, lors de la conférence de presse sur le «budget de l’an un», le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a confirmé que la création d’une monnaie et d’une armée québécoises ferait toujours partie des plans pour un Québec souverain.