Un projet de loi pour protéger les élus présentement étudié à Québec
Le projet de loi 57, qui vise à mettre fin aux menaces, au harcèlement et à l’intimidation vécus par les élus québécois, semble faire consensus au sein de la classe politique municipale.
Interrogé à ce sujet, le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, estime que les mesures proposées pour favoriser «sans entraves» le travail des députés, maires et conseillers sont justifiées.
Il admet cependant que la ligne peut être mince entre ce qui constitue ou non un cas problématique.
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) indiquent pour leurs parts que le texte législatif proposé répond aux préoccupations exprimées par les élus qu’elles représentent.
Certains organismes de la société civile émettent néanmoins des doutes quant à la pertinence du projet de loi présenté par la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest.
C’est notamment le cas de la Ligue des droits et libertés (LDL), selon laquelle le texte qui est actuellement à l’étude «présente des risques sérieux d’atteintes aux libertés d’expression, d’opinion et d’association», comme l’explique sa coordonnatrice, Laurence Guénette.
De son côté, le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, dit attendre la fin des consultations avant de prendre position dans ce dossier.