Un sprint électoral qui s’annonce chaud dans le comté
Moins de deux ans après son élection à la tête d’un gouvernement minoritaire, le premier ministre Justin Trudeau convoque les électrices et électeurs canadiens aux urnes le 20 septembre prochain.
Dans le comté, seuls 637 votes ont départagé les libéraux du Bloc québécois, un écart inférieur à la majorité de 683 votes obtenue seulement aux Iles par la députée sortante, la ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier.
Pendant son second mandat, elle a multiplié les investissements via le Fonds des pêches et d’autres programmes gouvernementaux, en plus d’annoncer la construction du NM Jean Lapierre et l’achat du Madeleine II.
Plus récemment, elle a, aux côtés du comité des usagers, réclamé et obtenu le retrait du port de Cap-aux-Meules du programme de transfert de Transports Canada.
De son côté, le Bloc québécois a talonné le gouvernement dans ce dossier, y allant d’interventions en Chambre et de sorties publiques.
La formation politique s’est aussi portée à la défense des chasseurs et de l’industrie du phoque.
Nouveau venu sur la scène fédérale en 2019, le candidat Guy Bernatchez a profité des deux dernières années pour se faire connaître sur l’archipel en compagnie de son chef, Yves-François Blanchet.
Pour une troisième élection consécutive, c’est le conseiller financier de Saint-Anne-des-Monts Jean-Pierre Pigeon qui se présentera sous la bannière conservatrice dans le comté.
Aucune candidature n’est confirmée du côté du Nouveau Parti démocratique.
En 2019, le Parti libéral avait obtenu 42,5% des votes exprimés contre 40,8% pour le Bloc québécois.
Un peu moins de 8% des électeurs du comté s’étaient rangés derrière le candidat conservateur ainsi que 4,5% pour la candidate néodémocrate tandis que les verts avaient récoltés 3,9% des suffrages.
À la dissolution de la chambre, les libéraux détenaient 155 sièges, les conservateurs 119, le Bloc québécois 32, le NPD, 24 et le Parti vert, 2.