Une année 2022 très chargée pour l’OPHÎM

L’Office des pêcheurs de homard des Îles a dressé le bilan d’une année chargée lors de son assemblée générale, qui se déroulait jeudi.

Sans surprise, la saga entourant la faillite de l’entreprise LA Renaissance des Îles a monopolisé une bonne partie du temps de l’OPHÎM, qui représentait les pêcheurs lésés.

L’Office est aussi revenu à la charge dans le dossier de demande d’arbitrage du prix du homard pour les semaines 3, 4 et 5 de la saison 2020, mais sa requête à la Cour supérieure a été déboutée.

Autre grand chantier sur lequel a travaillé l’organisation : celui de la rédaction de la planification stratégique 2022-2026, qui comprend quatre cibles à atteindre, résume la directrice générale, Nadine Cyr.

L’Office a également dû retourner discuter avec l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP) concernant la convention de mise en marché, qui dicte la formule de fixation du prix du homard versé à quai et dont la plus récente mouture a été introduite en 2021.

Les négociations se poursuivent actuellement.

Nadine Cyr, dg, et Rolland Turbide, président (capture d’écran)

D’autre part, lors de l’assemblée, l’OPHÎM a adopté une modification à l’un de ses règlements internes pour permettre aux sociétaires d’une coopérative d’acheteurs de s’impliquer au sein du conseil d’administration, par exemple les pêcheurs membres de Cap Dauphin.

Nadine Cyr évoque les défis de recrutement et le désir d’une meilleure représentativité des homardiers parmi les administrateurs pour expliquer cette décision.

Trois sièges sont d’ailleurs restés vacants à la suite de l’AGA.

Le président, Rolland Turbide, a quant à lui été reconduit dans ses fonctions.

Pour l’année en cours, l’Office compte entre autres entamer une réflexion sur son financement, élaborer une stratégie de communication et poursuivre ses représentations auprès de Pêches et Océans Canada afin d’obtenir un siège au Comité consultatif du homard de la zone 22.