Valse au Cabinet: Amélie Dionne devient ministre responsable de la région

Le remaniement ministériel provincial amène une nouvelle venue pour représenter le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

La députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, fait son entrée au Cabinet comme ministre responsable de ces régions et comme ministre du Tourisme. Élue au scrutin de 2022, elle a notamment siégé à la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes.

L’Agriculture, les Pêcheries et l’Alimentation passent aux mains de Donald Martel, élu de la circonscription de Nicolet-Bécancour depuis 2012. Les enjeux de ce ministère ne lui sont pas inconnus: par le passé, il a eu le rôle de porte-parole de l’opposition en la matière.

Il remplace André Lamontagne, qui était en poste depuis sept ans.

Geneviève Guilbault hérite des Affaires municipales, à la suite du départ d’Andrée Laforest, qui convoite la mairie de Saguenay. Celle qui était jusqu’à mercredi ministre des Transports et de la Mobilité durable a souvent porté des dossiers très médiatisés, dont le controversé troisième lien entre Lévis et Québec. Son passage à la commission Gallant, qui se penche sur les ratés de la réforme SAAQclic, l’a écorchée dans l’oeil public.

Son ancien portefeuille a atterri entre les mains de Jonatan Julien, député de Charlesbourg, dans la ville de Québec.

Autre changements important: Bernard Drainville prend les rênes de l’Environnement. Il passe le flambeau de l’Éducation à Sonia LeBel. En Santé, aux Finances et à la Culture, rien ne bouge.

Le jeu de chaises musicales auquel s’est livré le premier ministre François Legault vise à insuffler un nouvel élan au gouvernement caquiste, en prévision de l’élection d’octobre 2026. Le chef de la Coalition avenir Québec a dressé une liste de quatre priorités qui guideront la suite de son mandat: économie, efficacité, sécurité et identité.

La reprise des travaux parlementaires est prévue le 30 septembre.