Bris de confidentialité au CISSS: les victimes toujours préoccupées
Des victimes du bris de confidentialité dévoilé par le CISSS des Îles le printemps dernier sont toujours préoccupées par les conséquences de la fuite et envisagent un recours collectif contre l’organisation.
En mars, le CISSS a annoncé qu’une employée avait commis une infraction majeure en consultant illégalement une cinquantaine de dossiers médicaux numérisés, sur une période d’un peu plus d’un an. Une lettre avait ensuite été envoyée aux personnes affectées, tandis que l’employée en question a été congédiée.
Or depuis, des victimes allèguent avoir été laissées à elles-mêmes par le CISSS, et s’inquiètent de la possibilité qu’un nouveau bris de confidentialité survienne.
C’est ce qu’explique l’une d’entre elles, Pascale Vigneau.
Elle se questionne aussi sur le risque que d’autres individus mentionnés dans les dossiers médicaux, notamment des mineurs, soient affectés de manière indirecte par cette situation. Elles craignent par ailleurs que les informations obtenues de manière illégale soient utilisées à mauvais escient, comme l’indique Jenny*.
Interrogées quant à leurs attentes envers le CISSS, elles souhaitent que l’organisation fasse preuve de plus de transparence et améliore ses communications avec les personnes touchées par le bris de confidentialité.
CFIM est en discussion avec le CISSS des Îles, qui a été contacté afin de réagir à ces informations, ainsi que pour avoir plus de précisions au sujet des mesures mises en place pour prévenir qu’une telle situation se produise à nouveau.
* nom fictif



