Une première entente sectorielle pour le bioalimentaire des Îles
Après plusieurs années d’efforts, le Bon goût frais des Îles et la Communauté maritime sont parvenus à conclure une entente sectorielle de trois ans avec le gouvernement du Québec et avec l’Union régionale des producteurs agricoles (UPA).
Répartie en deux volets, l’enveloppe globale de 448 000$ de l’entente permettra au Bon goût frais de bonifier et de stabiliser à plus long terme son fonctionnement, habituellement négocié à l’année.
De plus, les 237 000$ sur deux ans dédiés à la Planification stratégique du secteur agroalimentaire permettront de quadrupler la valeur des soutiens financiers dédiés aux projets de développement d’entreprises.
La directrice du Bon goût frais, Caroline Jomphe, souligne qu’il s’agit d’une première entente du genre pour le secteur agroalimentaire madelinot.
Les sommes devront être utilisées d’ici 2023, par exemple en élargissant la portée des projets de valorisation existants ou encore en finançant des initiatives individuelles ou collectives de producteurs qui ont jusqu’au 21 mai pour soumettre leurs demandes:
La présidente de l’organisme, Renée Landry, souligne que l’exécutif du Bon goût frais travaille depuis plusieurs années auprès des différents partenaires afin d’obtenir une entente sectorielle spécifique à l’archipel.
Elle se dit heureuse de la latitude accordée dans la gouvernance des fonds et de la réédition de compte assouplie pour l’organisme:
Les projets individuels de développement pour les entreprises agroalimentaires pourront être financés jusqu’à un maximum de 15 000$ dollars à partir de l’enveloppe de l’entente sectorielle, alors que les projets collectifs pourront recevoir jusqu’à 30 000$.
Les acquisitions de terres agricoles à des fins de conservation ne sont cependant pas admissibles.
Caroline Jomphe n’exclut pas toutefois l’idée d’inclure de telles initiatives par le biais du projet Terrafoin dans une prochaine entente sectorielle.