Le raccordement par câble fait son chemin en vue de 2027
Le plan de transition énergétique des Iles-de-la-Madeleine a été présenté devant la Régie de l’énergie le 29 octobre dernier.
Une décision devrait être rendue au cours de la prochaine année.
Dans les documents déposés, Hydro-Québec estime à 2,3 milliards de dollars l’investissement requis sur une période de 40 ans, ce qui équivaut à une économie de 300 millions de dollars par rapport au maintien de la centrale thermique.
Le projet de raccordement devra subséquemment être déposé à la Régie par le transporteur, TransÉnergie, une division d’Hydro-Québec.
Le chef de projet, Louis-Philippe Bérubé, explique que le tracé optimal a maintenant été déterminé et que le câble rejoindra l’archipel au large de la Belle-Anse, dans le secteur de Fatima.
La société d’État cherche présentement un terrain dans ce secteur afin d’opérer un forage dirigé permettant d’enfouir la portion côtière du câble dans le but de réduire les aléas des glaces, des vagues et de l’érosion.
Selon Hydro-Québec, les méthodes utilisées devraient avoir un impact visuel et environnemental minimal considérant la taille du câble, soit environ 6 pouces.
Une seconde ligne enfouie viendra connecter le tout au réseau principal.
Plusieurs étapes devront toutefois être franchies avant le début des différentes phases de travaux.
Les rencontres publiques servent à définir et raffiner le projet, qui sera présenté plus en détails au printemps.
La consommation énergétique annuelle de la centrale thermique se chiffre à 40 millions de litres de mazout tandis que le chauffage résidentiel équivaut à 12 millions de litres.
Hydro-Québec poursuit d’ailleurs ses programmes pour favoriser le passage graduel au chauffage électrique d’ici au raccordement, tout en maintenant la subvention associée au coût du mazout.