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Arrivée du Madeleine II: « C’est une belle journée! »- Emmanuel Aucoin

Publié par Antonin Valiquette

Îles de la Madeleine

C’était le sujet du jour mardi 23 mars dans l’archipel, l’arrivée du Madeleine II, nouveau traversier qui permet aux Madelinots d’aller et de revenir du continent. Il faut remonter en 1997 pour le dernier changement de garde pour le traversier des Îles alors que le Madeleine remplaçait le Lucy Maud Montgomery. Le directeur général de la CTMA, Emmaunel Aucoin était clairement de bonne humeur à l’arrivée du nouveau bateau, puisque le Madeleine, âgé de 40 ans, donnait des maux de tête à la coopérative sur le plan de la fiabilité mécanique depuis un certain temps:

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1 commentaire

  • Un fleuron madelinot
    Depuis que les îles sont les îles, l’industrie des pêches demeure le moteur économique de l’archipel. Et lentement mais sûrement, l’apport touristique a pris une place plus que respectable depuis le dernier demi siècle, au point de devenir un incontournable pour la santé économique des îles. Et surtout pas besoin d’être un expert diplômé à la grandeur du bras pour avancer une aussi grande évidence que celle-là.
    Et dans un cas comme dans l’autre, ce qui est surtout remarquable c’est le professionnalisme, le savoir faire et la passion dont font preuve les artisans madelinots qui portent la réputation de l’une et l’autre de ces entreprises sur l’échiquier de la planète bleue. Ce que vous faites, est absolument remarquable et donne à chaque madeleinienne, à chaque madelinot, des milliers de raisons d’être fière, fier, de leur appartenance à ce petit coin du Québec que sont les îles de la Madeleine.
    Mais voilà que durant les deux dernières années, après quelques petits remous et les quelques petites tempêtes qui ont secoué sa structure, se révèle un fleuron madelinot, bien en place depuis plus de soixante-quinze ans. Il serait facile d’écrire que cette découverte est probablement due aux fêtes qui ont entouré les soixante-quinze ans de son existence et la publicité que tout cela a donné à l’entreprise. Et pourtant, il n’en est rien !
    S’il est tout à fait normal, comme cette semaine, avec l’arrivée aux îles du nouveau bateau, le Madeleine II, que la classe politique se tape la poitrine et tente d’en faire un capital politique, là encore, il n’en est rien ! Le bateau est une décision d’affaires et de compétences, et si le gouvernement fédéral a bien voulu aller de l’avant dans le projet, c’est qu’il a tout simplement constaté qu’il y avait un joueur incontournable dans le dossier, la CTMA.
    Et toute cette nouvelle visibilité comme entreprise à part entière, indépendante et libérée de la proximité politique, et surtout comme entreprise à la compétence indiscutable, et surtout incontournable dans la fiabilité du transport maritime des passagers et des marchandises, lorsqu’on voudra l’analyser, il faudra tenir compte d’un homme qui de plus en plus se révèle un directeur général à la hauteur de la tâche, monsieur Emmanuel Aucoin.
    Un grand coup de chapeau, à monsieur Emmanuel Aucoin, pour le doigté exceptionnel avec lequel il dirige cette équipe des travailleurs de la CTMA et le respect que toute cette équipe impose dans le paysage québécois et ailleurs sur la planète bleue.
    Monsieur Aucoin, faudrait peut-être penser à donner une signification à la lettre A de votre sigle, et pourquoi pas une ligne aérienne qui deviendrait PCTMA par exemple.
    Julien Landry
    Un madelinot en exil temporaire depuis plus d’un demi siècle