Les célébrations de Noël pourront finalement se faire en groupe de 10 personnes bien que Québec annonce un resserrement des règles au lendemain des festivités.
Notons que le gouvernement recommande toutefois de se restreindre à un seul des deux soirs et de faire preuve de prudence.
Dès le 26 décembre, la limite pour les rassemblements privés passera à 6 invités ou les occupants de deux ménages.
La même consigne sera appliquée pour les réservations dans les restaurants.
Une exception est prévue pour les réceptions de mariage et les funérailles, limitées à 25 personnes.
Dans les résidences privées pour ainés, un maximum de deux visiteurs à la fois, pour un nombre total de 4 personnes par jours, est autorisé entre le 23 et le 25 décembre.
À compter du 26, la limite quotidienne s’abaisse à deux visiteurs.
Dès aujourd’hui dans les CHSLD, une seule personne à la fois sera admise pour un maximum de deux visites par jour.
Québec enregistre plus de 9000 cas en date de jeudi alors que les hospitalisations ont bondi de plus de 50 pourcent au cours des sept derniers jours.
Dans son point de presse mercredi soir, le gouvernement a laissé entendre que d’autres mesures pourraient être annoncées dans les prochains jours si la situation le commande.
La CTMA annule sa saison 2022 des croisières et laisse entendre qu’il serait hasardeux de relancer le service à bord du Vacancier en 2023.
Le directeur général de la coopérative, Emmanuel Aucoin, précise que les configurations du navire, vieux de 49 ans, sont de plus en plus désuètes en plus d’être difficiles à arrimer aux consignes sanitaires, considérant sa clientèle plus âgée.
Advenant une reprise du service dans le futur, la CTMA souligne qu’il serait difficile de remettre en service le Vacancier sans des investissements majeurs après trois années passées principalement à quai.
M. Aucoin indique avoir présenté une première proposition au gouvernement du Québec, qui sera détaillée au courant de la prochaine année à la demande du ministère du Tourisme.
Le gouvernement devra ensuite prendre officiellement position quant à sa participation au modèle d’affaires.
Il ajoute qu’un nouveau bateau a été identifié et visité une fois par les équipes de la CTMA.
En service aux Iles depuis 2002, le Vacancier est présentement amarré au quai de Georgetown à l’Île-du-Prince-Édouard sous la supervision d’un équipage madelinot.
La CTMA prévoit conserver le navire en état de marche afin de l’affecter en relève en cas de besoin.
Pour une première fois depuis le mois d’octobre, la Direction régionale de santé publique répertorie trois nouveaux cas de COVID-19 sur le territoire des Îles.
S’ajoutent aussi au bilan sept infections en Gaspésie ainsi que cinq rétablissements, pour un total de 37 cas actifs dans la région.
Une hospitalisation est d’ailleurs toujours en cours des suites de la maladie.
D’autre part, le CISSS des Îles et la santé publique régionale tenaient une conférence de presse conjointe, cet après-midi, afin de dresser le portrait actuel de la situation.
Par visioconférence, la présidente directrice générale du CISSS des Îles, Sophie Doucet, et le directeur de la santé publique régionale, le docteur Yv Bonnier-Viger, ont exprimé d’une même voix leurs inquiétudes devant l’arrivée de la COVID-19 sur l’archipel.
Pour l’instant, les trois cas rapportés ne constituent pas une éclosion dans le milieu, selon le docteur Bonnier-Viger.
Le bilan madelinot pourrait toutefois s’alourdir rapidement, une infection ayant été déclarée et confirmée mercredi à l’École Saint-Pierre.
Sophie Doucet signale que le CISSS est sur le qui-vive à l’heure actuelle et peut admettre jusqu’à 16 personnes qui devraient être hospitalisées en lien avec la maladie.
Elle n’écarte pas la possibilité de réinstaurer une zone chaude pour traiter localement des patients atteints de la COVID ne présentant pas de complications sévères, à l’instar de ce qui avait été fait en 2020, mais n’envisage pas cette solution pour le moment.
Concernant le dépistage, elle invite les gens qui reçoivent un résultat positif à un auto-test, qui ont été en contact avec quelqu’un qui a contracté la maladie ou qui développent des symptômes liés à la COVID à s’isoler et à téléphoner à la centrale.
Le docteur Bonnier-Viger indique que d’après les plus récentes données, il appert qu’Omicron soit trois fois plus contagieux que le variant Delta, et que recevoir une dose de rappel devient primordial à cette étape-ci.
Le CISSS des Îles enjoint la population âgée de 18 ans et plus ayant reçu les vaccins Moderna ou Pfizer-BioNTech à se rendre sur le site ClicSanté afin de prendre rendez-vous pour l’injection supplémentaire.
Par ailleurs, l’établissement a mis en place des brigades spéciales à l’aéroport afin de fournir à tous les passagers qui débarquent un formulaire d’autoévaluation et fait savoir que la CTMA procède également de cette façon pour toutes ses traversées.
Le CISSS demande également aux personnes qui sont en visite aux Îles et qui ne présentent pas de symptômes liés à la COVID-19 de tout de même se faire dépister entre trois et cinq jours après leur arrivée.
Les élus des Îles implorent les Madelinots de redoubler de prudence devant le début imminent des célébrations du temps des Fêtes au moment où le variant Omicron est dorénavant dominant au sein des cas de COVID-19.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, estime que le retour sur l’archipel de gens provenant de l’extérieur constitue un terreau fertile pour la transmission communautaire et s’inquiète des possibles répercussions sur le système de santé local.
Il enjoint la population à ne pas baisser les bras, à respecter les consignes gouvernementales et à limiter ses contacts afin d’éviter le pire.
Il croit que la décision de Québec d’appliquer uniformément les mesures sanitaires sur l’ensemble du territoire est nécessaire pour le moment devant l’urgence de la situation, un avis que partage le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau.
M. Arseneau souligne que beaucoup d’incertitudes subsistent sur la virulence du variant, mais que la vitesse à laquelle il se propage est de mauvais augure pour le début du mois de janvier, et donc qu’il vaut mieux préconiser une approche globale.
En rencontre avec les médias mardi après-midi, le directeur de la Santé publique Gaspésie–les Îles, le docteur Yv Bonnier-Viger, a indiqué que le retour à la formule de mesures ciblées par région était actuellement discuté.
Il prédit que Québec recommandera la limitation des déplacements interrégionaux lors du point de presse prévu en soirée.
Les résultats de la mise à jour de l’Étude complémentaire sur les besoins en service de garde à la petite enfance aux Iles permettent d’espérer une nette amélioration de la situation entourant les milieux de garde, si les projets déposés au ministère sont acceptés.
Les nouvelles données démontrent que l’écart entre les besoins et le nombre de places offertes est passé de 82 à 138 depuis l’étude initiale de 2019.
André St-Onge, de l’équipe du Développement social, précise que la diminution des places offertes en milieu familial, le bilan migratoire et l’augmentation marquée du nombre des naissances expliquent cet écart.
L’étude évalue les besoins du milieu à 425 places au total en date du 30 septembre 2021 alors que l’agrandissement au CPE La Ramée, l’ouverture d’un nouveau milieu familial et deux projets déposés totalisant 42 nouvelles places pourraient augmenter l’offre à 404 places sur le territoire.
Le CPE Chez Ma Tante prévoit aussi intensifier ses efforts pour recruter des nouvelles responsables en milieu familial pour remettre en service 53 places attribuées qui sont non utilisées, faute de milieux.
Pour M. St-Onge, le rehaussement de l’offre en service de garde est nécessaire face à l’ampleur du défi démographique qui guette les Iles.
S’il voit d’un bon œil la volonté gouvernementale d’offrir une place pour chaque enfant, André St-Onge soutient que l’archipel devra faire valoir les particularités insulaires de manière à obtenir des places en amont des besoins engendrés par la croissance démographique.
La montée des cas de COVID-19 se poursuit en Gaspésie, indique le plus récent rapport de la Direction régionale de santé publique.
L’organisation fait état de cinq nouvelles infections réparties dans Avignon, Côte-de-Gaspé, Haute-Gaspésie et Rocher-Percé, ainsi que de deux rétablissements supplémentaires, pour un total de 32 cas actifs.
Le criblage systématique ayant été interrompu par directive nationale en raison de la forte propagation d’Omicron dans la province, la santé publique régionale ne peut pas confirmer la présence du variant sur le territoire mais estime qu’il y a de fortes chances qu’il y circule déjà.
Une personne est toujours hospitalisée des suites de la maladie alors que rien ne semble bouger du côté de l’archipel pour l’instant.
Du côté provincial, la santé publique enregistre un nouveau record quotidien de personnes infectées pour une troisième fois en autant de jours avec plus de 5000 infections au compteur.
Le bilan s’alourdit également dans les centres hospitaliers où le seuil des 400 patients a été franchi, dont le quart est alité aux soins intensifs.
Devant la flambée des cas, le premier ministre François Legault prévoit annoncer d’autres mesures mercredi après-midi.
Le chantier au site historique de La Grave accuse un retard de plusieurs semaines en raison des conditions météorologiques difficiles de l’automne.
Le directeur à l’Ingénierie, TIC et bâtiments de la Municipalité, Jean Hubert, affirme que les travaux de recharge de plage sont actuellement achevés à environ 80%, mais que l’entrepreneur est en attente de trois barges de matériaux granulaires pour compléter l’ouvrage.
Il explique que l’acheminement des galets en provenance de Terre-Neuve nécessite des fenêtres de temps propice à la navigation de 36 heures, une denrée rare cette année.
M. Hubert soutient que le prolongement de l’échéancier n’entraîne pas de coût supplémentaire pour le projet disposant d’une enveloppe de 6,4 millions de dollars.
Il précise que le chantier n’est pas complètement sur pause puisque l’entrepreneur dispose d’un inventaire de matériaux qui lui permet de poursuivre la recharge.
Il estime que les travaux seront terminés au plus tard à la mi-février 2022.
Il ajoute qu’une firme d’architecture a le mandat d’établir une stratégie pour embellir et aménager le site afin de le vivifier.
La montée des cas de COVID-19 force le gouvernement à revoir une nouvelle fois ses consignes.
Dès 17 h lundi, les bars, casinos, cinémas et salles de spectacle devront cesser leurs opérations.
Les restaurants pourront servir des clients entre 5 h et 22 h.
Québec réitère aussi sa demande aux citoyens de réduire leurs contacts sociaux au moins de moitié à l’approche des Fêtes, mais maintient pour le moment la limite de dix invités pour les évènements privés à l’intérieur.
En vigueur lundi soir, le gouvernement annonce la fermeture des établissements scolaires et repousse le retour en classe au 10 janvier.
Les écoles prévoyant une rentrée avant cette date devront avoir recours à l’enseignement à distance au retour des Fêtes.
Les services de garde demeurent ouverts.
Le télétravail est désormais obligatoire.
Les commerces et centres commerciaux sont tenus d’appliquer une limite d’un client par 20 mètres carrés de superficie.
Les lieux de cultes et les assemblées publiques doivent aussi réduire leur assistance de moitié, en plus de vérifier le passeport vaccinal.
Un roulement de 50 personnes présentes à la fois est maintenu pour les funérailles tandis que la tenue de mariage est permise sans exiger le passeport vaccinal, avec une limite fixée à 25 invités.
Les règles encadrant les visites dans les résidences pour ainés et les CHSLD sont aussi resserrées.
Un seul visiteur ou proche aidant est admis à la fois, pour un maximum de quatre visites par jour.
L’artiste peintre Mario Beaudoin a été reconnu coupable de voyeurisme ainsi que de possession et production de pornographie juvénile dans un jugement rendu à la fin du mois d’octobre.
Au cours de son procès, l’homme de 58 ans avait reconnu avoir enregistré de nombreuses vidéos de la plaignante, la fille d’une ex-conjointe, en train de se dévêtir à l’aide de caméras-espions, mais soutenait qu’elle était majeure au moment des faits.
Le juge Steve Magnan n’a pas adhéré à la version de l’accusé et a conclu que la jeune femme avait été filmée à son insu lorsqu’elle était âgée de 16 et 17 ans et fréquentait encore l’école secondaire.
Les représentations sur la peine n’ont pas encore eu lieu, mais le peintre encourt un minimum d’un an en prison pour le crime de production de pornographie juvénile.
Mario Beaudoin était très connu du milieu culturel des Îles pour avoir tenu pignon sur rue au Site de la Côte à L’Étang-du-Nord et participé à plusieurs événements artistiques locaux.
La députée fédérale de Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier, se réjouit des plus récents développements dans le dossier du quai de Cap-aux-Meules, bien qu’elle reconnaisse que la situation est loin d’être parfaite.
Plutôt que la barge annoncée cet été, Transports Canada a alloué un contrat pour l’installation d’un quai temporaire, qui devrait permettre aux usagers d’accéder à des espaces d’amarrages additionnels.
Questionnée à propos des demandes répétées d’un plan directeur pour l’ensemble de la zone portuaire, Mme Lebouthillier affirme que les discussions se poursuivent pour trouver des solutions à long terme et que la priorité était d’assurer la tenue de la prochaine saison de pêche.
Une étude sera réalisée afin de déterminer quels travaux pourraient être exécutés pour limiter la dégradation de certains secteurs du quai.
Dans une correspondance adressée à la Communauté maritime, Transports Canada affirme que ces travaux se feraient après la saison de pêche.
Un rapport d’inspection détaillée du quai est aussi attendu en janvier.
La députée indique qu’une rencontre auprès de la nouvelle secrétaire parlementaire du ministre des Transports, Annie Koutrakis, est prévue en début d’année.
Finalement, Diane Lebouthillier annonce qu’après avoir dû repousser trois fois la tenue de l’évènement, l’aile québécoise du Parti libéral du Canada se réunira aux Iles à l’été 2023.
Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes travaille sur le développement d’une nouvelle méthode pour récupérer des casiers à crabe dans le golfe du Saint-Laurent.
Entamée en juillet dernier, l’initiative intitulée LOREVA se déploie en trois volets : localisation, récupération et valorisation des engins fantômes.
Le directeur de projet et chargé de mission au CERMIM, Marc-Olivier Massé, détaille qu’une fois l’aval du ministère de Pêches et Océans obtenu, l’équipe a mis les bouchées doubles en vue d’effectuer la première phase de recherche des cages au large des Îles à l’automne.
C’est ainsi qu’après avoir transformé le bateau mobilisé, le Francis-Éric, l’équipe a pris la mer le 6 septembre en direction de Chéticamp, en Nouvelle-Écosse afin de réaliser des relevés dans les zones 12F et 12-sud à l’aide des déclarations de perte d’engins fournies par les pêcheurs au MPO.
Non sans défis logistiques en raison de la météo et de la circulation de navires marchands dans le secteur, l’équipage s’est mis à l’œuvre en employant un robot sous-marin télécommandé à partir du bateau.
Au terme de 10 jours en mer, l’équipage a enregistré 104 plongées et 45 heures sous l’eau, ce qui a permis de repêcher 1,7 kilomètre de cordage ainsi que 15 casiers, pour la majorité en bon état.
Une fois le crochet planté dans le cordage par le robot sous-marin, l’équipage hâle les engins fantômes sur le pont (courtoisie : CERMIM)
Marc-Olivier Massé explique les matériaux ont été rapatriés au lab-usine du CERMIM, où ils seront ultimement revalorisés.
Au coût d’environ 450 000 dollars, l’initiative est principalement financée via un programme spécifique à la récupération des engins de pêche du MPO, qui soutient le CERMIM à hauteur de 407 000 dollars.
L’Université du Québec à Rimouski et les Pêcheries Facep ont aussi contribué en tant que partenaires financiers et de développement, tout comme d’autres institutions locales.
Devant la montée des cas de COVID-19, Québec demande aux citoyens de réduire leurs contacts sociaux de moitié à l’approche des Fêtes, reculant sur son intention d’autoriser des rassemblements de 20 personnes pour Noël.
La limite pour les évènements privés à l’intérieur demeure fixée à dix invités.
Les restaurants, les bars, les salles de spectacles, de cinéma et de congrès doivent dès aujourd’hui opérer à 50% de leur capacité.
La danse et le karaoké sont de nouveau interdits.
Les commerces et centres commerciaux sont tenus d’appliquer une limite d’un client par 20 mètres carrés de superficie.
Les lieux de cultes et les assemblées publiques doivent aussi réduire leur assistance de moitié, en plus de vérifier le passeport vaccinal.
Un roulement de 50 personnes présentes à la fois est maintenu pour les funérailles tandis que la tenue de mariage est permise sans exiger le passeport vaccinal avec une limite fixée à 25 invités.
Dans les milieux d’enseignement, le port du masque une fois de plus obligatoire dans les salles de classe et dans les espaces communs.
Le date du retour en présentiel au primaire demeure inchangée alors que le gouvernement repousse au 10 janvier la rentrée des élèves de niveaux secondaire, collégial et universitaire.
Au travail, Québec recommande fortement le recours au télétravail et ramène le port du masque en tout temps ainsi que le maintien d’une distance de deux mètres entre collègues.
Les règles encadrant les visites dans les résidences pour ainés et les CHSLD sont aussi resserrées.
Un seul visiteur ou proche aidant est admis à la fois, pour un maximum de quatre visites par jour.
La Direction régionale de santé publique dénombre désormais 27 cas actifs de COVID-19 dans la région au terme de la fin de semaine.
Un total de 11 nouveaux diagnostics positifs ont été répertoriés en Gaspésie dans quatre MRC ainsi que huit guérisons supplémentaires.
Le bilan affiche qu’une personne demeure hospitalisée en lien avec la maladie.
À l’échelle provinciale, le nombre de cas quotidiens a atteint un nouveau sommet, dimanche, avec 3846 infections tandis que les hospitalisations prennent de la vitesse et se chiffrent à 376, dont 79 patients se trouvant aux soins intensifs.
La Direction régionale de santé publique rapporte un nouveau cas de COVID-19 sur l’archipel, le premier à être recensé en près de deux mois.
L’organisation indique cependant que la personne infectée se trouve à l’extérieur des Îles.
Le bilan compte aussi quatre nouvelles guérisons, ce qui porte le total des infections actives dans la région à 24.
Une hospitalisation en lien avec la maladie est toujours identifiée en Gaspésie.
Au Québec, la province s’approche du seuil des 20 000 cas actifs avec 3768 nouvelles infections en date de vendredi ainsi que 312 personnes hospitalisées, dont 62 aux soins intensifs.
La décontamination du site de l’ancien aréna Wendell-Chiasson pourrait coûter plus d’un million de dollars selon les premières analyses commandées par la Municipalité des Iles.
En séance ordinaire du conseil municipal, une firme a été mandatée afin d’évaluer l’état des sols avec plus de précision, ce qui pourrait réduire la facture finale en intervenant de manière spécifique.
Le maire Jonathan Lapierre indique que les élus ont préféré cette avenue pour éviter de mauvaises surprises en cours de route.
Sans être en mesure de clairement retracer la source, la contamination provient d’hydrocarbures.
Dans le secteur avoisinant, on retrouve des installations des deux distributeurs de produits pétroliers sur l’archipel, soit Esso et Irving.
La nouvelle étude permettra de déterminer si les fuites sont toujours en cours ou plutôt associées à un événement circonscrit dans le temps.
La municipalité affirme qu’elle ira de l’avant avec la décontamination du site, essentielle à la réalisation du projet d’écoquartier.
Le maire confirme que plusieurs options sont sur la table pour récupérer les sommes nécessaires à la réalisation des travaux.
Inutilisé depuis 2006, l’aréna Wendell-Chiasson a finalement été démoli à l’automne 2020, faute de promoteurs pour revaloriser le bâtiment.
Le député Joël Arseneau remet 5000 dollars à Entraide communautaire des Îles.
Le représentant des Madelinots à l’Assemblée nationale se dit préoccupé par l’augmentation du coût de la vie et des denrées alimentaires, soulignant les répercussions néfastes de cette hausse sur les ménages vulnérables.
L’aide financière permettra à Entraide communautaire de continuer à donner un coup de main aux familles qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts.
La directrice de l’organisme, Carmel Lapierre, accueille à bras grand ouverts le montant, rappelant que tout soutien est le bienvenu.
La 13ème édition du Rendez-vous annuel de l’industrie de la pêche et de la mariculture a réuni une cinquantaine de personnes au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord, mercredi.
Le directeur du bureau de secteur de Pêches et Océans Canada, Cédric Arseneau, y était afin de dresser le portrait bilan de la plus récente saison.
Selon les données préliminaires du ministère, les pêcheurs madelinots ont retiré 9231 tonnes de produits marins de l’eau en 2021, toutes espèces confondues, ce qui est légèrement en-dessous des volumes des deux dernières années.
Cédric Arseneau note que la valeur de l’ensemble des débarquements aux Îles s’est hissée au sommet historique de 138 millions de dollars, soit 53% de plus qu’en 2020 et près de 2 fois et demie le total de 2016.
Mis ensemble, le crabe des neiges et le homard représentent 95% de la valeur des débarquements, à hauteur respective de 26 millions et 102 millions de dollars, ce qui place l’archipel dans une position de dépendance vis-à-vis ces deux pêches, souligne M. Arseneau.
Il remarque que la tendance à la baisse de la proportion du homard madelinot par rapport au volume de captures provincial se confirme, puisqu’en 2021, la moitié des débarquements au Québec provenait des Îles alors qu’en 2011, c’en était presque les trois quarts.
Source: MPO
Source: MPO
Source: MPO
Source: MPO
Pour le crabe des neiges, M. Arseneau détaille que le prix moyen à quai a connu un bond fulgurant de 103% par rapport à 2020, ce qui a permis de compenser la légère diminution des quotas et des prises.
Du côté des autres espèces, il mentionne une certaine stabilité pour le flétan et que le prix moyen du crabe commun a grimpé de 1,50$/lb.
Il signale aussi un bilan très positif pour les pétoncles, où il constate que les pêcheurs sont sortis moins souvent sur l’eau pour une hausse des débarquements et une amélioration du prix moyen en regard de 2020.
D’autre part, la reprise du sébaste s’est glissée en trame de fond du rendez-vous de l’industrie lorsque le ministre québécois des Pêches, André Lamontagne, qui présentait une courte allocution en début de journée, a été interpellé sur la répartition des quotas.
Cédric Arseneau se fait quant à lui discret sur la question et indique où en est globalement le processus du MPO à ce stade-ci.
Le maire Jonathan Lapierre a pour sa part mis l’accent sur le besoin d’une action collective par les acteurs du milieu à un moment où l’est du Canada jette un œil intéressé sur les stocks de sébaste, maintenant abondants.
Un bris est survenu mercredi sur l’un des deux câbles COGIM qui assurent la transmission des télécommunications entre les Iles et la Gaspésie.
Le transfert du trafic vers la redondance du deuxième câble s’est toutefois fait sans embâcle, n’occasionnant aucune rupture de services.
De nature inconnue, le bris est identifié à 1,5 km de la côte madelinienne, soit quelques mètres après le tronçon d’environ 1,4 km qui avait été remplacé cet automne.
Claude Cyr
Le président du RICEIM, Claude Cyr, affirme que l’on envisage déjà d’en faire de même avec l’autre portion des tuyaux articulés, ce qui permettrait de rejoindre l’endroit où ils sont enfouis et d’éviter une rupture subséquente.
Sans décréter l’état d’urgence, la Municipalité a tout de même haussé son niveau d’alerte de manière à être prête à réagir advenant un bris du deuxième câble d’ici à ce que le premier soit réparé.
Jonathan Lapierre explique que plusieurs scénarios sont envisagés et que la situation, bien qu’alarmante, est loin d’être aussi critique qu’en 2018, où la redondance avait aussi connu un manquement.
Claude Cyr souligne par ailleurs avoir déjà entamé les discussions avec l’armateur responsable des réparations, qui lui a indiqué être en mesure d’affecter un navire le 17 janvier.
Le président du RICEIM soutient n’avoir aucune crainte quant au financement des travaux, assurés depuis 2019 par un fonds de réserve du gouvernement du Québec.
La Direction régionale de santé publique rapporte trois nouveaux cas de COVID-19 du côté de la Gaspésie, ainsi qu’une nouvelle guérison, chiffrant le nombre de cas actifs à 27.
La situation reste stable sur l’archipel, une hospitalisation est toujours en cours sur la péninsule gaspésienne.
Ailleurs dans la province, le portrait épidémiologique continue de s’aggraver, alors que la santé publique rapporte 2736 nouveaux cas et six décès supplémentaires.
On dénombre 305 personnes hospitalisées en lien avec le coronavirus, 63 d’entre eux se trouvant aux soins intensifs.
Le projet « Au pied des Demoiselles » se précise de plus en plus.
Le développement est une initiative du cofondateur et président du cirque Éloize, Jeannot Painchaud, pour donner une seconde vie à l’église et l’ancienne école primaire de l’Île du Havre-Aubert.
L’homme natif des Îles explique l’inspiration derrière la mise en place du projet évalué à plus d’une dizaine de millions de dollars, qui accueillera des logements, un service de restauration ainsi qu’une salle de spectacle.
Il ajoute que l’objectif du pôle est également de créer un milieu de vie entre touristes et Madelinots.
M. Painchaud avait dévoilé les premiers détails du développement en avril 2021 devant des membres de la communauté de l’île du Havre-Aubert, où il avait reçu une immense vague d’appui.
L’acrobate de profession souhaite terminer le projet pour 2024.
Les détails complets du projet seront dévoilés en assemblée publique aux citoyens lors d’une séance qui sera tenue le 8 février 2022.
Des travaux de rénovation majeurs de la piscine régionale, estimés à plus de 6 millions de dollars, sont dans les cartons du Centre de services scolaire des Iles.
Sa directrice, Brigitte Aucoin, explique que la piscine est ouverte depuis 1981 et que du financement en provenance du ministère de l’Éducation était disponible cet automne, ce qui a accéléré la mise sur pied d’un projet.
Elle précise l’étendue des travaux, qui se déploient autant sur le plan architectural qu’au niveau des équipements et de l’ingénierie.
Dans un contexte de vieillissement de la population et de mise aux normes des installations, un souci particulier est porté à l’accessibilité de la piscine.
Une pataugeoire est aussi incluse dans les nouveaux aménagements afin de mieux répondre aux besoins des familles.
Le financement gouvernemental est à la hauteur du deux-tiers des coûts engendrés alors que le résiduel est assumé dans un ratio de 75-25 par la Communauté maritime et le Centre de services scolaire, qui se partagent les responsabilités administratives et financières de la piscine.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Le maire Jonathan Lapierre indique que la Municipalité travaillera à faire appliquer le décret sur l’insularité afin de rehausser la part de Québec.
La réponse du ministère est attendue au printemps prochain, ce qui permettrait de lancer les appels d’offre pour la réalisation des plans et devis.
La limite pour investir les sommes du programme est fixée à 2025.
Les travaux devraient être réalisés lors de l’année 2023-2024.
La Direction régionale de santé publique rapporte trois nouveaux cas de COVID-19 répertoriés dans les MRC d’Avignon et de Rocher-Percé ainsi que deux guérisons supplémentaires.
Il y a présentement 25 infections actives en Gaspésie de même qu’une hospitalisation en lien avec la maladie.
Au Québec, on compte 2386 nouveaux cas en date de mercredi alors que 309 personnes sont présentement hospitalisées, dont 73 patients aux soins intensifs.
Un premier projet de règlement visant à encadrer certaines catégories d’établissements d’hébergement touristique a été adopté par la Municipalité des Iles.
Le projet de règlement fait suite à l’avis de motion présenté en octobre qui instaurait un moratoire sur les nouvelles constructions et la conversion de maison unifamiliale en résidences de tourisme.
Le maire, Jonathan Lapierre, précise que l’esprit du nouveau règlement vise à limiter le développement touristique aux zones de villégiatures tout en permettant à un propriétaire d’une résidence principale de la louer pendant la période estivale.
Advenant son adoption, le règlement viendrait interdire la conversion de résidences secondaires en hébergement touristique à moins qu’elles soient situées dans une zone de villégiature.
Un questionnaire en ligne est présentement en circulation afin de connaître l’avis des citoyens.
Une séance publique sera tenue le 12 janvier.
Le maire invite les gens à se faire entendre, considérant l’ampleur des dispositions incluses dans le projet de règlement ainsi que son importance pour le développement de l’archipel.
Au terme des consultations publiques, le règlement pourrait entrer en vigueur dès ce printemps.
Gabrielle Létourneau succède à Rafaël De La Durantaye à la tête de la Maison des jeunes L’Hav’nir de Havre-Aubert.
La jeune femme originaire de Saint-Cézaire en Montérégie habite présentement à Montréal mais prépare actuellement son déménagement vers l’archipel.
Elle explique avoir découvert les Îles pour la toute première fois cette année au printemps et que c’est après y être revenue pour un second séjour à l’automne que le coup de foudre s’est concrétisé.
Mme Létourneau se réjouit de l’obtention du poste et mentionne avoir appliqué dans le but de retravailler avec des jeunes.
Elle croit que son expérience de gestion, notamment au Festival de violon traditionnel de Sutton, et son parcours professionnel, axé sur la culture, l’ont bien préparée pour la direction d’une MDJ.
