Grève chez Pascan: le syndicat répète que la balle est dans le camp du transporteur
Les agents de bord de Pascan estiment que c’est à l’employeur de faire les premiers pas afin de faire débloquer les négociations entourant le renouvellement de la convention collective.
En grève générale illimitée depuis mardi matin, les 21 syndiqués continueront leur mobilisation en attendant un appel de l’entreprise.
Le président syndical, Jessé Vigneault, déplore le peu d’avancement dans les discussions malgré une dizaine de rencontres depuis mai et la présence d’un conciliateur à la table. Il estime que la partie patronale négocie « unilatéralement ».
Parmi les enjeux soulevés par les salariés, on nomme les affectations, les lieux de résidence hors aéroport et la planification des équipages. Le personnel souhaite par exemple diminue les heures sur appel, indique Jessé Vigneault.

Le Syndicat des agents et agentes de bord de Pascan négocie sa deuxième convention collective (photo: page Facebook Syndicat des agents et agentes de bord de Pascan Aviation)
Les clauses salariales sont aussi au cœur du conflit de travail, ajoute-t-il.
Questionné sur l’échelle des augmentations salariales souhaitées, M. Vigneault répond ne pas vouloir divulguer ces informations sur la place publique par respect pour le processus de négociations.
Il répète que l’employeur a en main toutes les demandes du syndicat et que la balle est dans le camp de Pascan. Les agent-es de bord sont « tout à fait » ouverts à retourner à la table des négociations, voire à mettre la grève sur pause si l’entreprise fait une contre-offre « sérieuse », conclut-il.
Du côté du transporteur, le copropriétaire Yani Gagnon écrit que des rencontres sont prévues la semaine prochaine et espère que les syndiqués seront au rendez-vous.
Rappelons que pour la durée de la grève, Pascan entend maintenir son offre de services, mais ne peut garantir tous les départs.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:



