L’industrie canadienne de la culture d’huîtres traverse une crise importante alors que deux maladies, la MSX et le dermo, progressent rapidement et menacent les productions.
Le journaliste Olivier Caron est allé rencontrer les producteurs madelinots afin de connaître leurs réactions.
Pour ce second reportage, il présente la réalité des producteurs d’huîtres de l’archipel.
Grande-Entrée Aquaculture, Huîtres Old Harry et Culture du Large sont les trois producteurs d’huîtres de l’archipel.
Les eaux du Québec étant trop froides pour la reproduction naturelle, les entreprises ostréicoles doivent importer les mollusques de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick.
Grande-Entrée Aquaculture achète des spécimens presque à maturité pour qu’ils puissent ensuite compléter leur croissance aux Îles.
Le propriétaire de Grande-Entrée Aquaculture, Carlo Éloquin, indique que l’an dernier, la compagnie a vendu près de 500 000 huîtres un peu partout sur le territoire québécois.
De son côté, l’entreprise Huîtres Old Harry adopte une stratégie distincte des deux autres producteurs madelinots.
Elle importe annuellement des naissains, c’est-à-dire des huîtres de toute petite taille, afin de les conserver dans les eaux de l’archipel pendant quatre à cinq ans, le temps qu’elles atteignent leur taille marchande.
D’après son directeur des opérations, Alexandre Brazeau, ce procédé conduit à des inventaires importants avec des individus répartis sur plusieurs stades de croissance.
Cet automne, l’entreprise va commercialiser sa première génération de spécimens ayant trempés plusieurs années dans l’archipel.
L’objectif des Huîtres Old Harry est de vendre un peu plus de 3 millions de mollusques annuellement.
*La salle de nouvelles n’avait pas réussi à rejoindre tous les producteurs au moment d’écrire cet article.
Pour en savoir davantage:
- Grandes inquiétudes pour l’ostréiculture canadienne (8 juillet 2025)



