La recherche conjointe phoques/requins progresse
Le projet de recherche conjointe sur les requins blancs et les phoques gris mené par Pêches et Océans Canada progresse.
En 2022, en plus de «tags» satellite, des scientifiques ont doté des loups-marins de récepteurs acoustiques portatifs, qui détectent la présence des prédateurs à l’intérieur de quelques centaines de mètres de distance.
Au fil du temps, l’équipe a pu récupérer certains des équipements apposés sur les phoques et commencer à analyser les données afin de caractériser leur utilisation de l’habitat marin du golfe.
Le chercheur à l’Institut Maurice-Lamontagne Xavier Bordeleau dénombre 78 interactions enregistrées entre les deux espèces.
Si le suivi télémétrique ne révèle pas la nature des interactions, par exemple de prédation du requin sur le phoque, il donne entre autres l’occasion aux scientifiques d’étudier les patrons des rencontres et leur durée.
Xavier Bordeleau ajoute que neuf autres loups-marins adultes ont été marqués cet été.
Côté juvéniles, la recherche suit aussi son cours.
Le projet lancé en 2023 a notamment pour objectif de déterminer le taux de survie des chiots dans le golfe St-Laurent.
Depuis, des combinaisons de balises satellite et acoustiques ont été installées sur une centaine de jeunes phoques, révèle-t-il.
La même équipe, en collaboration avec l’Institut océanographique de Bedford, avait réussi à marquer neuf requins blancs au large des Îles l’été dernier.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits: