La saga de la faillite de LA Renaissance de retour devant les tribunaux
Le dossier de la vente des actifs de LA Renaissance des Iles revient devant les tribunaux cette semaine alors que se déroulent les audiences sur le fond de l’affaire.
C’est à l’été 2022 que les difficultés financières de l’un des plus gros transformateurs de homard de l’archipel défrayent les manchettes pour la premières fois.
En février 2023, LA Renaissance déclare faillite, ensevelie sous des dettes de plus de 20 millions de dollars après plusieurs tentatives de s’entendre avec ses créanciers.
En mars de la même année, l’appel d’offres visant à liquider les actifs de l’entreprise est publié par le syndic responsable du dossier, la firme Roy Métivier Roberge inc.
Quelques semaines plus tard, on apprend que c’est l’offre de 6,6 millions de dollars du Groupe Vigneau qui a été retenue alors qu’un deuxième groupe, ICETO inc avait déposé une offre supérieure.
Les requérants allèguent que la décision «n’a pas été prise dans l’intérêt de la masse de créanciers», déplorant un «manque de transparence flagrant» de la part de la firme Roy Métivier Roberge inc.
Après deux tentatives des plaignants d’accélérer le processus de contestation, la Cour d’appel du Québec conclut en octobre que ce sera à la Cour supérieure de trancher s’il y a lieu «d’annuler la vente ou d’octroyer des dommages-intérêts.»
La cause sera entendue cette semaine au palais de justice de Havre-Aubert.