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La santé globale du Saint-Laurent demeure fragile

Îles de la Madeleine

Un nouveau rapport révèle que la santé globale du Saint-Laurent demeure fragile.

Mis sur pied en 2003 dans le cadre d’une entente fédérale-provinciale, le programme Suivi de l’état du St-Laurent publie un portrait exhaustif du fleuve, de l’estuaire et du golfe tous les cinq ans.

Les données recueillies au cours de la période 2018-2022 sont rassemblées dans une vingtaine d’indicateurs environnementaux catégorisés de «bon» à «mauvais» en fonction de leur évolution.

Pour ce qui touche le golfe et l’estuaire maritime, l’état de la quantité d’oxygène dissous est classé «mauvais», alors que la valeur de saturation a continuellement décliné, atteignant même un minimum record en 2022.

Combiné à la diminution drastique du pH, «ces constats démontrent une importante dégradation du milieu», lit-on dans le document.

Côté température de l’eau et glace de mer, le réchauffement des couches intermédiaires et profondes a augmenté depuis la dernière période de référence, comme l’ont souvent mentionné des scientifiques.

En termes de salubrité des eaux coquillières, les Îles-de-la-Madeleine présentent le meilleur bilan des territoires maritimes étudiés alors que la qualité bactériologique est qualifiée «d’excellente».

Le portrait signale également la légère détérioration des colonies de fous de Bassan, qui font face à une baisse du nombre de couples nicheurs et à un succès de reproduction inégal, de même qu’à la grippe aviaire.

Au final, 65% des indicateurs du St-Laurent affichent un état allant de «intermédiaire» à «mauvais».

Le rapport « marque ainsi une légère régression » vis-à-vis le Portrait global 2019″, mais si l’on considère uniquement les variables environnementales communes aux deux évaluations, « l’état global serait alors inchangé » d’une mouture à l’autre.

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