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Le mystère plane toujours sur l’origine de l’épave découverte à Grande-Entrée

Îles de la Madeleine

L’épave de bateau désensablée par la marée sur la plage de la Pointe, à Grande-Entrée, pourrait avoir été construite au 19e ou au 20e siècles, estime l’expert mandaté par le ministère de la Culture et des Communications, de passage sur l’archipel.

La municipalité des Îles avait été avertie par des citoyens, un peu plus tôt ce mois-ci, que deux pans de bois ressemblant à des vestiges d’épave avaient été trouvés, et y avait ensuite érigé un périmètre de sécurité.

Un cerceau de métal ainsi qu’une cheville de fer ont également été découverts à proximité du site, mais seul le morceau ferreux a été lié aux autres trouvailles.

Toutefois, selon l’archéologue subaquatique de la firme AECOM, Érik Phaneuf, la datation précise de l’épave demeure improbable malgré la présence de fer au sein de l’armature du bateau.

Après avoir photographié, dessiné et mesuré les planches détachées en collaboration avec le Musée de la mer, M. Phaneuf a récolté des échantillons du bois afin de tenter de déterminer avec quelle essence le navire a été construit et sa région d’origine.

Anne-Sophie Lapierre, stagiaire au Musée de la Mer, Natasha Joannis, responsable de la collection au Musée de la Mer, l’archéologue subaquatique Érik Phaneuf, Bruno Lapierre, le résident qui a trouvé les vestiges, et Pascal Chevarie de la Municipalité des Îles (gauche à droite)

Il précise que l’identification formelle du bateau est quasiment impossible, d’autant plus complexifiée par les nombreux naufrages qui sont survenus aux abords de l’archipel au fil des siècles.

Il souligne l’apport inestimable du travail de recensement des naufrages par l’écrivain et fondateur du Musée de la mer, Frédéric Landry, dans son ouvrage Dernières courses: aventures maritimes dans le Golfe St-Laurent.

Entre-temps, la municipalité a choisi de retirer les vestiges de leur site initial, samedi, et de les entreposer en attendant les recommandations du MCC.

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