Les ministères mal outillés face à l’érosion et la submersion côtière, selon un rapport
Les ministères chargés de l’adaptation aux changements climatiques sont mal outillés pour faire face aux enjeux d’érosion et de submersion côtière, selon le dernier rapport de la commissaire au développement durable du Québec, Janique Lambert.
Le ministère de la Sécurité publique, le ministère des Transports et de la Mobilité durable, de même que le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs ont fait l’objet d’un examen de leurs interventions en milieu côtier et aux Îles.
Le document indique que le travail en vase clos et l’absence d’une « vision globale » nuisent aux efforts de prévention et d’adaptation, un constat partagé par la directrice générale d’Attention FragÎles, Marie-Ève Giroux.
Le rapport soulève également que des « connaissances importantes » sont manquantes au sujet des effets de ces phénomènes sur les infrastructures, l’économie et les écosystèmes dans le contexte des changements climatiques.
Mme Giroux fait écho à ces propos, soulignant qu’on connaît pour le moment moins le phénomène de la submersion côtière que celui de l’érosion, particulièrement en ce qui a trait aux solutions mises de l’avant.
Le document souligne par ailleurs que la submersion côtière génère des dommages plus coûteux que l’érosion et représente aussi un risque plus important pour la sécurité des personnes et des infrastructures.
Rappelons que la Municipalité des Îles travaille présentement à la mise en place d’un cadre d’intervention pour faire face à ces phénomènes.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits: