Parc régional: un second plan provisoire adopté, objectif 2024
Avec l’adoption de la deuxième version du plan provisoire d’aménagement et de gestion, la Communauté maritime se rapproche de plus en plus de la création de son futur parc régional éclaté.
Une première mouture du document avait été transmise aux ministères impliqués (Affaires municipales et Habitation; Ressources naturelles et Forêts; Environnement, Lutte contre les changements climatiques, Faune et Parcs) en février 2022.
L’instance municipale demande d’ailleurs une aide financière gouvernementale de 680 400 dollars sur trois ans pour la mise sur pied du parc, dans le cadre d’une entente sectorielle.
Selon le directeur des projets de développement du territoire, Serge Bourgeois, ce soutien est nécessaire en raison des possibilités limitées de tirer des revenus des terres publiques, dont 61% est protégé.
Les prévisions budgétaires anticipent que le parc fonctionne avec des revenus autonomes à compter de 2027.
D’ailleurs, le plan provisoire ne prévoit ni implanter de tarification, ni modifier la réglementation municipale en vigueur pour l’an 1 du projet.
Serge Bourgeois précise qu’à terme, le parc sera doté de son propre zonage, qui édictera les usages, activités et infrastructures autorisés dans les territoires visés.
D’ici là, plusieurs autres étapes doivent être franchies, souligne le maire Antonin Valiquette, notamment la formation d’un OBNL qui sera en charge de la gouvernance.
La Communauté maritime se dit optimiste que le Parc régional des Îles-de-la-Madeleine voie officiellement le jour en 2024.
Le plan provisoire d’aménagement et de gestion amendé doit toutefois être approuvé par Québec au préalable.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits: