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La CTMA revient sur l’accident du 9 janvier et souligne la résilience de la communauté

Publié par Raphaël Lapierre

Îles de la Madeleine

La CTMA prend publiquement la parole pour la première fois depuis l’accident de travail survenu le 9 janvier lors de l’accostage du Madeleine II, ayant coûté la vie à l’officier Jean-Nicolas Poirier, âgé de 34 ans et originaire de Havre-aux-Maisons.

C’est avec émotion que le directeur général de la coopérative, Emmanuel Aucoin, raconte les premiers instants suivant l’accident, qui a créé un état de choc chez les travailleurs à bord du navire puis au sein de l’organisation.

Rapidement, la CTMA a pris contact avec la cellule psychosociale du CISSS des Iles afin de soutenir ses employés endeuillés.

Deux jours après le drame, le Madeleine II était de retour en mer pour assurer la traverse entre Cap-aux-Meules et Souris.

Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin à l’arrivée du Madeleine II à Cap-aux-Meules en mars 2021

M. Aucoin tient à souligner le sang-froid et la résilience démontrés par son équipe de même que la solidarité de la communauté des Iles.

La CTMA assure qu’elle collabore pleinement avec les autorités qui font enquête sur l’accident et qu’elle collecte elle-même de l’information afin de revoir ses propres protocoles dans une optique d’amélioration continue.

Selon Emmanuel Aucoin, la question de la sécurité des travailleurs et des passagers est celle qui prime.

Quatre enquêtes pour éclaircir les circonstances du drame

Rappelons que quatre enquêtes distinctes sont menées afin d’éclairer les différentes dimensions de l’accident survenu pendant l’accostage, qui implique un décès en contexte de travail et des infrastructures publiques de juridiction fédérale.

En vertu du Code canadien du Travail, Emploi et développement économique Canada s’intéresse au quai commercial numéro 2 auquel est amarré le Madeleine II, tandis que Transports Canada enquête sur les événements à bord du navire.

Une fois les enquêtes complétées, la distribution des documents est limitée aux intervenants du milieu de travail, soit l’employeur et le comité de santé et sécurité, composé de représentants syndicaux et de la partie patronale.

Le Bureau de la sécurité des Transports cherche quant à lui à tirer des leçons en termes de sécurité maritime.

De son côté, le Bureau du coroner a la responsabilité de déterminer le cause du décès et précise par courriel que la production du rapport peut s’échelonner sur environ une année complète.

L’organisme ne transmettra aucune information avant la fin de l’enquête et le dépôt du rapport.

Réécoutez l’entrevue complète ici :

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