Mieux connaître l’état de santé des homards grâce à des « prises de sang »
Merinov s’affaire à optimiser deux types de biotests afin d’aider les industriels dans la gestion de leur stock de homard.
En collaboration avec l’Université du Québec à Rimouski et Fruits de mer Madeleine, l’équipe a recours aux ponctions d’hémolymphe, c’est-à-dire des « prises de sang » sur les crustacés une fois rendus en usine.
Les tests visent à déterminer les taux de lactate et d’histamine, indique la professionnelle de recherche chez Merinov Noémie Pelletier.
Elle explique que ces deux molécules servent d’indicateurs de l’état de santé des homards vis-à-vis des facteurs environnementaux, une réponse que complète l’auxiliaire de recherche et candidate au doctorat à l’UQAR, Camille Berthod.
Mme Pelletier précise qu’à terme, l’équipe établira des seuils de lactate et d’histamine que les industriels pourront ensuite utiliser afin de quantifier la qualité des crustacés puis décider de ce qui en sera fait.
De son côté, Camille Berthod mentionne que les prélèvements d’hémolymphe sont déjà utilisés dans le domaine et que la méthode présente de nombreux avantages.
Les biotests sont actuellement au banc d’essai cet été chez Fruits de mer Madeleine et pourraient être implantés à plus grande échelle à la prochaine saison de pêche si la démarche est concluante, ajoute Noémie Pelletier.
Au coût de 100 000 dollars, le projet nommé « Homadiag » est financé par le Fonds de recherche du Québec–Nature et technologie.
Pour réécouter l’entrevue avec les membres de l’équipe de Merinov: