CERMIM: la technique pour récupérer les engins fantômes atteint sa vitesse de croisière
En 2023, le Centre de recherche en milieux insulaires et maritimes (CERMIM) a remonté des profondeurs 203 casiers à crabe des neiges et plus de 25 km de cordage grâce à son robot sous-marin télécommandé.
C’est quatre fois plus de cages et presque trois fois plus de cordage que lors de la précédente saison du projet LOREVA, dont le but est de récupérer et de valoriser les engins fantômes qui jonchent les fonds des zones de pêche.
Selon le directeur associé, Marc-Olivier Massé, l’initiative a atteint sa vitesse de croisière l’an dernier.
Le centre de recherche, via son lab-usine, se prépare à développer de nouveaux débouchés à partir de plastique recyclé.
Le projet LOREVA attire l’attention de l’international.
La semaine dernière, le CERMIM est allé à Hawaii pour assister au Congrès de la Global Ghost Gear Initiative, une alliance intersectorielle engagée à trouver des solutions à la problématique des engins de pêche perdus.
Marc-Olivier Massé a présenté l’initiative madelinienne aux dizaines d’intervenants venus des quatre coins du globe.
Lors de son séjour, il a notamment pu visiter un tout nouveau centre de recherche dédié à la valorisation du plastique situé à Honolulu.
Le CERMIM souhaite poursuivre le projet LOREVA en 2024, mais est en attente de réponses de la part de Pêches et Océans Canada ainsi que d’autres bailleurs de fonds pour du financement.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits: