La Municipalité des Îles lance un projet visant à diminuer la pollution lumineuse sur l’archipel en collaboration avec Attention Fragîles.
L’organisme environnemental est chargé de la première phase de l’initiative, c’est-à-dire de créer des outils de sensibilisation et de faire le portrait de la situation en recueillant des données sur les sources lumineuses.
Le chargé de projet d’Attention Fragîles Martin Veyssière explique qu’une petite équipe se promènera à la tombée de la nuit à une quinzaine d’occasions afin de récolter les informations sur le terrain.
Le chargé de projet en efficacité et développement énergétique de la municipalité, Jean-Michel Leblanc, précise que les données permettront de mieux cibler les endroits où concentrer les efforts dans la prochaine phase du projet, qui devrait se déployer en 2022.
Il souligne qu’il n’est pas question de supprimer tous les éclairages extérieurs, mais bien d’opter pour des alternatives afin d’amoindrir les coûts énergétiques, les impacts environnementaux et le rendu visuel.
M. Leblanc indique que le coût du projet avoisine 90 000 dollars, dont 20% est pris en charge par la municipalité tandis que le ministère de l’Environnement et des Changements climatiques règle le reste de la facture via le Fonds vert.
Par ailleurs, l’ASTROLab du Parc du Mont-Mégantic contribue à l’initiative en dispensant des conseils scientifiques.
Des acteurs de l’industrie touristique madelinienne et des amis de longue date pleurent le départ du photographe animalier japonais Rei Ohara, décédé la semaine dernière.
Fier ambassadeur des Îles dans son pays natal, il a contribué à l’essor des activités d’observation des blanchons grâce aux nombreuses photos et excursions sur la banquise au fil des ans.
Son ami proche Sébastien Cummings explique comment est née l’histoire d’amour entre l’archipel et M. Ohara il y a plus de trois décennies.
Il souligne qu’outre les photos des blanchons, le travail du photographe était très populaire au Japon et se concentrait principalement sur des sujets plus exotiques, ce qui a contribué à son succès.
La directrice des ventes au Château Madelinot, Ariane Bérubé, renchérit sur l’impact des visites de M. Ohara au sein des activités de l’hôtel et leur collaboration à long terme.
Elle lui a d’ailleurs rendu hommage lors de son discours de remerciement au plus récent Gala des Éloizes.
La poissonnerie S.B.L déménage son siège social de Québec vers Grande-Entrée, où l’entreprise prévoit construire un vivier.
En plus de simplifier l’administration en évitant les dédoublements, les entrepreneurs espèrent ainsi se rapprocher de la production et concentrer les activités de l’entreprise autour de l’achat de produits de la mer.
Le transfert est prévu pour le début de l’année 2022.
S.B.L. détient un permis d’acquéreur sur l’archipel et une poissonnerie dans le secteur de Beauport. Photo : Poissonnerie S.B.L.
Le co-propriétaire, Stéphane Fillion, précise que S.B.L. entend se départir de sa poissonnerie de Beauport, qui faisait anciennement office de siège social.
Selon monsieur Fillion, ce déménagement, combiné à la construction d’un nouveau vivier, viendra consolider les emplois sur l’archipel et en développer de nouveaux.
Il précise avoir fait l’acquisition d’un terrain et ajoute que les démarches pour l’obtention des permis suivent leurs cours afin d’opérer le nouveau vivier à temps pour la saison de pêche au homard de 2023.
Rappelons que les propriétaires de S.B.L. sont aussi actionnaires d’Océanor, qui possède la franchise Némeau et qui désire ouvrir une vingtaine de poissonneries au Québec au cours des cinq prochaines années.
Ce sont 21 pêcheurs de homard des Iles qui font affaire avec l’entreprise, inscrite au plan conjoint de mise en marché.
Le Regroupement des cégeps de régions, dont fait partie le Cégep Gaspésie-les Îles, reprend les discussions avec le gouvernement au sujet de la pérennité de l’enseignement supérieur en région.
Selon un communiqué émis par le groupe, la plus récente rencontre entre les deux parties a permis de mettre sur table les chantiers à prioriser.
La directrice du RCR, Marie-Claude Deschênes, explique que les discussions sur le sujet ont débuté à l’automne 2020 sous le signe d’un cri du cœur entendu par la ministre Danielle McCann.
Questionnée sur comment attirer les étudiants dans les cégeps de régions, elle mentionne que l’amélioration des infrastructures, autant en hébergement qu’en service à la vie quotidienne, est un bon départ.
Elle comprend toutefois que la situation diffère d’un territoire à l’autre.
Mme Deschênes indique que des solutions, comme l’élargissement de l’offre de programmes et répondre au manque de main-d’œuvre, ont été identifiées comme prioritaires.
Elle affirme qu’il ne reste qu’à s’asseoir avec la ministre McCann pour mettre en place un plan d’action.
La poissonnerie S.B.L déménage son siège social de Québec vers Grande-Entrée, où l’entreprise prévoit construire un vivier.
En plus de simplifier l’administration en évitant les dédoublements, les entrepreneurs espèrent ainsi se rapprocher de la production et concentrer les activités de l’entreprise autour de l’achat de produits de la mer.
Le transfert est prévu pour le début de l’année 2022.
S.B.L. détient un permis d’acquéreur sur l’archipel et une poissonnerie dans le secteur de Beauport. Photo : Poissonnerie S.B.L.
Le co-propriétaire, Stéphane Fillion, précise que S.B.L. entend se départir de sa poissonnerie de Beauport, qui faisait anciennement office de siège social.
Selon monsieur Fillion, ce déménagement, combiné à la construction d’un nouveau vivier, viendra consolider les emplois sur l’archipel et en développer de nouveaux.
Il précise avoir fait l’acquisition d’un terrain et ajoute que les démarches pour l’obtention des permis suivent leurs cours afin d’opérer le nouveau vivier à temps pour la saison de pêche au homard de 2023.
Rappelons que les propriétaires de S.B.L. sont aussi actionnaires d’Océanor. qui possède la franchise Némeau et qui désire ouvrir une vingtaine de poissonneries au Québec au cours des cinq prochaines années.
Ce sont 21 pêcheurs de homard des Iles qui font affaire avec l’entreprise, inscrite au plan conjoint de mise en marché.
La Municipalité des Iles s’est dotée d’une ressource dédiée au patrimoine bâti dans le cadre d’un programme provincial du ministère de la Culture et des Communications prévu à cet effet.
C’est l’architecte bien connue dans le milieu, Marie-Hélène Verdier, qui occupera désormais le nouveau poste de conseillère en patrimoine immobilier.
La conseillère en patrimoine immobilier à la Municipalité des Iles, Marie-Hélène Verdier
Elle explique que son rôle comprend un volet de conseil en collaboration avec les différentes directions municipales, mais aussi d’accompagnement auprès des propriétaires de bâtiments classés au niveau provincial ou cités au niveau municipal.
Au cours des prochaines semaines, elle ira à la rencontre des propriétaires concernés afin de se présenter et de prendre le pouls auprès d’eux.
Un inventaire des bâtiments ayant une valeur patrimoniale sera aussi établi.
Mme Verdier explique que la notion de patrimoine bâti regroupe une dimension très subjective liée à l’expérience humaine ainsi qu’une volonté de définir objectivement ce qui mérite d’être protégé.
Marie-Hélène Verdier précise que chaque canton ainsi que chaque époque ont des caractéristiques singulières qui se reflètent dans les bâtiments.
Selon elle, le patrimoine immobilier des Iles se distingue par son adaptation à l’environnement et aux rigueurs du climat, citant entre autres l’orientation des portes et fenêtres à l’abri du vent et la disposition éparses des maisons comme traits typiques.
Deux rétablissements supplémentaires soulagent la situation épidémiologique de la Gaspésie, où la Direction régionale de santé publique ne répertorie aucun nouveau cas de COVID-19 dans son plus récent bilan.
Elle dénombre actuellement 14 infections actives dans la péninsule gaspésienne.
La récente augmentation du nombre de cas dans la région a élevé le total à 2326 infections enregistrées depuis le début de la pandémie.
Il n’y a actuellement pas d’hospitalisation en cours sur le territoire en lien avec la maladie.
Ailleurs au Québec, la santé publique nationale recensait lundi près de 700 personnes infectées de plus ainsi qu’une hausse des patients soignés dans les établissements hospitaliers des suites de la maladie.
Katherine Wanamaker et William Beauchesne ont amassé près de 3000 dollars dans le cadre d’une levée de fonds qui les a menés au Népal avec un détour dans l’Ouest canadien.
Après deux semaines en vélo à partir de Calgary en direction de Vancouver, en passant par les Rocheuses, le couple a entrepris une longue randonnée dans les paysages désertiques et la toundra du Yukon.
Finalement, Mme Wanamaker et son conjoint se sont lancés dans un trek de trois semaines en pleine autonomie dans les montagnes de l’Himalaya.
Elle exprime toute sa fierté d’avoir accompli une telle aventure, qu’elle qualifie d’éprouvante, et souligne que gravir jusqu’à 5500 mètres d’altitude comporte son lot de défis.
Pendant leur périple de deux mois et demi, le duo a amassé des dons en personne et via la plateforme de sociofinancement GoFundMe avec pour objectif d’atteindre la marque des 5000 dollars.
Katherine Wanamaker rappelle que la cagnotte sera remise à l’école primaire népalaise Heaven Hill pour l’aider à maintenir son service d’autobus pour le reste de l’année scolaire.
Elle indique que la campagne de sociofinancement demeure active et sollicite la générosité de la population.
Pour l’instant, elle et son conjoint se dirigent vers le Sri Lanka pour quelques semaines de vacances.
L’unique animateur anglophone de CFIM, Jonathan Patton, a quitté son siège après quatre ans à la barre de l’émission Islands on the air.
C’est que celui qui travaillait également pour le CAMI et comme traducteur pour l’hebdomadaire Le Radar est déménagé à Montréal après avoir obtenu un poste de chef de bureau et d’assistant exécutif.
Il explique quitter les Îles avec le cœur gros, mais qu’il avait besoin de changement et qu’une opportunité difficile à refuser s’est présentée à lui.
M. Patton encourage fortement les Madelinots anglophones à prendre la relève de son émission et invite les intéressés à tenter leur chance à CFIM.
Il souligne l’importance de la présence d’une voix anglaise dans les médias locaux et la nécessité d’avoir une courroie de transmission entre les différentes communautés de l’archipel.
À noter que lors de sa séance d’octobre, le conseil d’administration de CFIM a résolu de déposer une nouvelle demande d’aide financière au Fonds canadien de la radio communautaire afin de rouvrir le poste de journaliste anglophone.
Après un an sous une formule différente, le programme Les Petits Cuistots est de retour avec présence des parents sur le menu du Bon goût frais des Îles à la suite de l’embauche d’un nouvel instructeur, Gabriel Boulianne.
Photo : BGF
Le diplômé en hôtellerie et restauration de l’École hôtelière de la Capitale s’est installé aux Îles il y a maintenant trois ans et n’a pas hésité à se lancer dans l’aventure des Petits Cuistots.
La chargée de projet au Bon goût frais Alissa Brunetti mentionne qu’il a fallu beaucoup d’adaptation au cours de la dernière année pour remettre les activités culinaires sur les rails.
Elle dévoile comment se déroulera le projet au cours des prochaines semaines.
Le programme Les Petits Cuistots est un projet offert aux élèves de niveau primaire dans toutes les écoles de l’archipel, avec l’ajout cette année du volet anglophone « Lil’ Cooks », à Grosse-Île.
Alissa Brunetti ne ferme pas la porte à une expansion au niveau secondaire.
L’ambiance était aux retrouvailles et à la nouveauté, samedi soir au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord, où se déroulait le 10ème Gala des Éloizes.
L’événement mené par la Chambre de commerce des Îles a remis 15 trophées en tout, dont deux pour de nouvelles catégories, soit Performance et innovation dans l’industrie maritime et Entraide entrepreneuriale.
Ce sont respectivement l’entreprise de construction maritime de Grosse-Île, Generation V, ainsi que les diffuseurs culturels les Pas Perdus et le Vieux Treuil qui ont remporté ces honneurs.
La salle de spectacles de Cap-aux-Meules a été doublement récompensée puisque Nancy Cormier s’est vu remettre le prix pour Femme s’illustrant dans le milieu des affaires.
Le Coup de cœur du public est allé à la ferme Christian Poirier et fils, qui a de plus reçu l’Éloize pour Pratiques de développement durable, ce qui ravit deux fois plutôt qu’une la conjointe de M. Poirier, Élaine Richard.
Le trophée pour Mise en valeur d’un produit local a été octroyé à la Boucherie spécialisée Côte à Côte tandis que les propriétaires du restaurant Eva ont reçu celui d’Entrepreneurs jeunes et talentueux.
L’Hommage aux bâtisseurs a quant à lui été décerné à Léonard Aucoin pour l’ensemble de sa contribution au développement économique de l’archipel.
Il indique avoir été invité à la soirée en tant que simple conférencier et s’est dit très surpris d’avoir été appelé à monter sur scène.
Par ailleurs, la Chambre de commerce des Îles célébrait ses 60 ans d’existence lors du gala et a souligné son désir d’innovation, notamment en présentant un logo modernisé par Gemini 3D ainsi que de nouveaux trophées créés par l’Atelier côtier.
La Chambre de commerce des Îles a inauguré un nouveau trophée Éloize pour son 60ème anniversaire
Plusieurs affiches soulignant le passage du temps et le développement entrepreneurial local étaient placées dans la salle
Une exposition souvenir élaborée avec le CARDI était aménagée dans la salle afin de montrer l’évolution et l’expansion du milieu entrepreneurial madelinot au fil des décennies.
La 10ème édition du Gala des Éloizes se tenait samedi soir après avoir été annulée en 2020 en raison du contexte de pandémie. Voici la liste des gagnants:
Hommage aux bâtisseurs : Léonard Aucoin
Coup de coeur de la soirée : Ferme Christian Poirier et fils
Transfert d’entreprise : Les distributions Jomphe
Engagement envers ses ressources humaines : OSM Atlantic
Performance et innovation dans l’industrie maritime : Generation V
Innovation dans le processus d’affaires : L’Île Imagin’air
Pratiques de développement durable : Ferme Christian Poirier et fils
Service à la clientèle remarquable : La brûlerie de café des Îles
Mise en valeur d’un produit local (Prix Brigitte Léger) : Boucherie spécialisée Côte à Côte
Entrepreneur jeune et talentueux : Restaurant Eva
Investissements dans ses immobilisations : Auberge de jeunesse Paradis Bleu
Rayonnement des Îles hors du territoire : Hôtels Accents
Femme s’illustrant dans le monde des affaires : Nancy Cormier, Restaurant Aux Pas Perdus
Entraide entrepreneuriale : Aux Pas Perdus et le Vieux Treuil
Contribution au développement économique : CTMA
Courte entrevue avec Élaine Richard de la Ferme Christian Poirier et fils :
Les cas actifs de COVID-19 sont repartis à la baisse au cours de la fin de semaine, montrent les données de la santé publique régionale, qui en dénombrent présentement 14, tous situés en Gaspésie.
Si deux nouvelles infections ont été enregistrées samedi dans Rocher-Percé et Côte-de-Gaspé, quatre guérisons ont allégé le bilan.
La situation aux Îles demeure quant à elle inchangée.
À l’échelle de la province, Québec a recensé plus de 1500 nouveaux cas entre vendredi et dimanche, ainsi que six personnes qui ont perdu la vie des suites de la maladie.
Le nombre de patients hospitalisés est retombé tout juste sous la barre des 200 tandis qu’on rapporte 41 individus aux soins intensifs.
La Ressource lance une campagne de financement intitulée « 25 ans de complicité » pour souligner leur quart de siècle d’activités et qui vise à recueillir 25 000 dollars d’ici leur prochain téléthon annuel de la mi-janvier.
La directrice générale de l’organisme d’aide et de soutien aux personnes vivant avec un handicap, Thérèse Sirois, précise que la levée de fonds s’articule cette année autour de 25« Complices » qui auront pour objectif d’amasser 1000 dollars chacun et sollicite la population madelinienne à cet effet.
Elle ajoute que les dons aideront à répondre aux besoins grandissants d’accès au répit, aux loisirs et à des camps, exacerbés par le contexte de pandémie qui perdure.
Mme Sirois indique que sur les 1200 membres de l’OBNL interrégionale, qui couvre le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et les Îles, entre dix et 15 Madelinots font appel à leurs services.
La Ressource a également tout juste mis fin à sa campagne de financement automnale et a dépassé son objectif en récoltant plus de 34 000 dollars au cours de dix soirées de sollicitation téléphonique.
Le Comité de prévention des toxicomanies et autres dépendances des Îles met en place 3 initiatives au cours des deux prochaines semaines pour souligner les efforts des gens qui adoptent des comportements responsables lors de festivités.
Une campagne destinée à la communauté étudiante de la Polyvalente, du Cégep et de l’Éducation aux adultes reconnaîtra les efforts de ceux qui prennent soin de leurs pairs en contexte festif, détaille l’agent de promotion de la santé du CISSS des Îles, Dominic Décoste.
Il ajoute que l’autre pendant des actions de prévention et sensibilisation récompensera dès ce vendredi les chauffeurs désignés qui auront ce rôle dans les différents bars de l’archipel, une responsabilité qui prend tout son sens cette année puisque Nez Rouge sera absent des routes en décembre.
D’autre part, les policiers qui rencontreront des chauffeurs désignés lors de leurs rondes sur l’archipel leur remettront un pamphlet qui leur permettra de s’inscrire à un concours pour obtenir des coupons de taxi.
Le déploiement de ces initiatives sous le thème de l’engagement social se fait dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation aux dépendances et de la Semaine de prévention des dépendances 2021.
La Fondation Cornélius-Brotherton remet une bourse de 500 dollars à Léo Hudon, étudiant en Sciences humaines au campus madelinot du Cégep Gaspésie–les Îles.
Il fait partie des dix candidatures tirées au sort par la fondation dans le cadre de la remise d’aide financière dans le volet « Bienvenue », qui cible les finissants et finissantes des écoles secondaires et des centres de formation aux adultes de la région.
Le jeune homme de 17 ans diplômé de la Polyvalente des Îles se dit surpris d’avoir été pigé, mais heureux de ce coup de pouce monétaire.
Il prévoit se diriger vers une carrière en enseignement ou dans le domaine de la psychologie.
Pour la 14ème année consécutive, la Fondation Cornélius-Brotherton a distribué un total de 6000 dollars en bourses d’entrées à 11 nouveaux collégiens admis dans l’un des quatre campus de l’établissement.
Le Carrefour jeunesse-emploi des Îles lance un projet de milieu alternatif de scolarisation.
Le projet pilote en collaboration avec le Centre de formation aux adultes favorise le raccrochage scolaire des jeunes adultes de 16 ans et plus.
L’intervenante au sein du CJE Marie-Joelle Richard dévoile que le service était dans les plans du carrefour depuis un bon moment.
Les fonds investis, d’environ 100 000 dollars, proviennent du partenariat stratégique pour le raccrochage scolaire du ministère de l’Éducation.
Le programme offre plusieurs éléments qui se différencient du cadre d’enseignement des établissements scolaires réguliers, comme des groupes restreints à six personnes, un horaire flexible et un plan d’action adapté.
Mme Richard mentionne également que le mot d’ordre est « flexibilité ».
L’intervenante rappelle que le service est gratuit et qu’il n’y a pas de date limite pour s’inscrire.
Une soixantaine de pêcheurs ont assisté aux rencontres organisées la semaine dernière avec Pêches et Océans Canada pour discuter des mesures de gestion liées à la protection des baleines noires de l’Atlantique Nord.
Le directeur du bureau de secteur du MPO, Cédric Arseneau, rappelle qu’il était question de réexpliquer le protocole instauré la saison dernière et d’analyser les fermetures de zones qui ont affecté les homardiers des Îles.
Il se dit satisfait des consultations ainsi que du taux de participation.
M. Arseneau mentionne que des discussions entourant la délimitation des zones de 10 et 20 brasses ont eu lieu afin d’en avoir des tracés plus réalistes en fonction des fonds de pêche en dents de scie autour de l’archipel.
Il ajoute qu’il s’agissait aussi d’une occasion pour les pêcheurs de faire part de leurs préoccupations vis-à-vis les mesures de gestion, notamment sur la taille des quadrilatères, la durée des fermetures et le manque d’informations sur les déplacements des baleines.
Il indique que les commentaires des participants seront amenés à la table lors de l’élaboration du plan pour la saison de pêche 2022.
De son côté, le président du Regroupement des pêcheurs et pêcheurs des côtes des Îles, Charles Poirier, martèle que le protocole n’est ni adapté à la réalité madelinienne, ni aux comportements de l’espèce en voie d’extinction.
Il s’inquiète du désir d’ajustement des tracés des secteurs de 10 et 20 brasses si les mesures sont maintenues telles qu’elles.
Il s’interroge également sur la nécessité d’une période de fermeture de zone de 14 jours alors que les baleines semblent seulement transiter aux abords des Îles et n’y restent que très peu de temps.
M. Poirier révèle que le RPPCÎ travaillera de concert avec la Inshore Fisherman Association et l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles sur une demande officielle de modifications du protocole adressée au ministère des Pêches et des Océans.
Cédric Arseneau conclut en invitant les homardiers à participer aux rencontres des provinces atlantiques du Comité consultatif sur la baleine noire de l’Atlantique Nord les 30 novembre et 2 décembre prochains.
Deux mois après avoir complété la Pacific Crest Trail, la Néo-Madelinienne Alexandra Pelletier garde des souvenirs éclatants de son périple ardu.
Elle a parcouru en moins de six mois le célèbre sentier de 4265 kilomètres qui relie le Mexique au Canada sur la côte ouest américaine et traverse plusieurs chaînes de montagne.
Férue de plein air, elle explique que son expérience lui paraît irréelle avec du recul et la qualifie de forme de quête de soi.
La femme de 32 ans souligne les nombreux défis d’adaptation auxquels elle a fait face, notamment en raison des paysages et des climats changeants, mais aussi la richesse des rencontres avec les autres randonneurs et de l’aventure en solo à l’extérieur de la société moderne.
Le mont Whitney est un sommet dominant à 4421 mètres d’altitude le centre de l’État de Californie et représente le point culminant de la chaînes de montagnes Sierra Nevada
Les randonneurs doivent limiter leur équipement afin d’être efficaces pendant leur parcours et s’en tiennent souvent à un seul sac
Toujours accompagnée de son fidèle compagnon de peluche, Alexandra Pelletier montre la saleté accumulée lors de la Pacific Crest Trail
Une portion du sentier en Oregon
La vue sur une partie de l’État de Washington
La Néo-Madelinienne s’est arrêtée au monument situé aux abords de la frontière canado-américaine au terme de son périple
Mme Pelletier nomme spontanément le massif montagneux de la Sierra Nevada, en Californie, comme endroit qui l’a marquée ainsi que les portions de sentier dans le désert.
Elle indique avoir été profondément choquée par l’ampleur des dégâts causés par les catastrophes liées aux changements climatiques sur l’ensemble du territoire qu’elle a marché.
Elle conclut en mentionnant avoir déjà envie de se lancer dans d’autres parcours d’une telle envergure aux États-Unis ou ailleurs.
*Toutes les photos nous ont été partagées par Alexandra Pelletier.
Le Service d’aide à l’emploi des Îles offrira des journées de visites en entreprises afin de réunir sous un même toit employeurs et personnes intéressées à travailler.
Les participants sillonneront l’archipel pour aller à la rencontre de quatre à cinq entreprises ciblées qui ont besoin d’attirer du personnel, en apprendre plus sur les services du SEAI et prendre part à un dîner témoignage.
La coordonnatrice du SAEI, Janick Chevarie, explique que l’objectif principal de l’initiative est de valoriser le plein-emploi à l’année, notamment en optant pour des termes plus positifs que l’expression « pénurie de main-d’œuvre ».
Mme Chevarie indique qu’une première journée de visites aura lieu le 3 décembre prochain et qu’il s’agit d’une occasion pour tisser des liens.
Elle glisse que le SAEI prévoit au moins deux autres éditions de l’initiative au cours de l’hiver.
Mme Chevarie souligne que l’invitation s’adresse à un large public, allant de la personne retraitée qui veut retourner sur le marché du travail au nouvel arrivant qui veut développer son réseau de contacts.
Elle mentionne que les participants doivent s’inscrire au préalable à la journée de visites, que la présentation du passeport vaccinal est obligatoire et que l’activité est gratuite.
Le Cercle de Fermières de Havre-Aubert célèbre en 2021 son centième anniversaire d’existence.
Une exposition présentant des artéfacts en tout genre utilisés au cours des 100 dernières années a été inaugurée au Centre d’achats Place des Îles mercredi après-midi pour souligner l’évènement.
La directrice de l’association, Huguette Reid, ainsi que la coordonnatrice aux communications, Caroline Reid, affirment être très fières d’atteindre cette marque historique aux Îles-de-la-Madeleine.
Caroline Reid mentionne que le groupe a dû adapter ses activités au cours des 19 derniers mois, mais que la pandémie n’a pas eu d’impact sur le recrutement des membres.
Les Madelinots pourront contempler les archives du Cercle de Fermières de Havre-Aubert tout l’hiver au Centre d’achats Place des Îles.
