Le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique indique cinq guérisons dans la région de même que quatre nouveaux cas de COVID-19 répertoriés en Gaspésie.
On compte 19 cas associés à des variants du coronavirus et 37 infections actives sur l’ensemble du territoire, la majorité étant identifiée dans les MRC d’Avignon et de Rocher-Percé.
Une personne est présentement hospitalisée.
Dans la province, les cas actifs sont en légère baisse alors que les hospitalisations et les patients traités aux soins intensifs demeurent plutôt stables.
À la suite d’une résolution d’intervention du conseil municipal mardi par rapport à des retards systématiques du service de livraison du courrier aux Îles, Postes Canada s’explique.
Par courriel, la société fédérale rappelle que depuis mars 2020, la hausse du magasinage en ligne a fait bondir le nombre de colis dans son réseau à des niveaux qu’elle n’observait auparavant que dans la période des Fêtes.
De plus, les relations médias expliquent que le courrier est livré aux Îles chaque jour par des avions qui doivent aussi transporter des passagers, leurs bagages et des produits périssables.
Photo: L’Usine Nouvelles
Compte tenu de la priorité accordée aux passagers, de l’espace limité à bord, des annulations de vols causées par le mauvais temps ou par des problèmes mécaniques, Postes Canada indique que les surplus de courrier sont alors acheminés au lendemain, ce qui peut créer des engorgements à la longue.
Postes Canada ajoute regretter les inconvénients causés par cette situation et assure travailler auprès du fournisseur de transport aérien, Pascan Aviation, afin d’ajouter des vols supplémentaires lorsque les volumes de courrier deviennent élevés.
Du côté de Pascan Aviation, son copropriétaire Yani Gagnon explique que depuis le retrait de la desserte d’Air Canada vers l’archipel, le volume du cargo à transporter a explosé pour son entreprise.
Le copropriétaire de Pascan Aviation
Il ajoute que la composition du cargo de toutes origines, pas seulement celui de Postes Canada, a beaucoup évolué avec l’augmentation des achats en ligne et qu’elle ne se limite plus à quelques petites boîtes de médicaments et à des sacs de lettres, mais à des items de plus en plus imposants.
De plus, M. Gagnon rappelle que le calcul de charge en aviation tient compte des composantes de poids mais aussi d’espace en termes de volume.
Le transporteur doit effectivement limiter le nombre de paquets à transporter à bord en fonction du poids maximum de prise en charge, mais même si une boîte volumineuse est légère, elle limitera quand même le nombre de colis chargés à bord de l’appareil, particulièrement à bord des Jetstreams où le cargo est transporté dans l’habitacle des passagers.
Le modèle SAAB 340 de Pascan pourra transporter davantage de cargo que les traditionnels Jetstreams
Ce qui fait justement dire à Yani Gagnon que la situation devrait s’améliorer d’ici la fin juin aux Îles, avec l’arrivée d’un deuxième avion de modèle SAAB 340 à temps plein sur la liaison de l’archipel qui dispose d’une soute à bagages distincte.
Cet ajout améliorera, selon lui, la fluidité des livraisons de cargos en augmentant la limite de la composante du volume dans le calcul de capacité de prise en charge.
La Fondation Madeli-Aide annonce la création de 5 nouvelle bourses d’étude de 4000$ chacune en partenariat avec la Stratégie d’attraction des personnes des Îles qui les finance entièrement.
Pour être éligibles, les étudiants en dernière année de parcours académique devront démontrer au moment de leur inscription une preuve d’embauche ou d’intention d’embauche aux Îles dans un secteur d’activité particulièrement frappé par la problématique du manque de main-d’œuvre.
Le responsable du Comité des bourses, Denis Richard
Le directeur du comité des bourses à la fondation, Denis Richard, précise que la Stratégie d’attraction a rédigé une liste des secteurs d’emplois à combler pour être admissible :
Les étudiants doivent être inscrits dans un établissement d’enseignement à l’extérieur de l’archipel pour la prochaine session d’automne.
La bourse est réservée aux Madelinots qui peuvent démontrer qu’ils ont surtout fréquenté les écoles des Îles durant leur primaire et leur secondaire :
Pour l’instant, les 5 bourses Retour aux Îles ne sont confirmées que pour un an, mais la directrice au Développement du milieu, Josianne Pelosse, espère éventuellement renouveler leur financement.
Les Madelinots auront accès, dès le 19 avril, à des listes d’attente exclusives aux résidents pour bénéficier en priorité d’une place qui se libérerait sur une traversée qui affiche déjà complet.
La Communauté maritime des Iles, la Chambre de commerce et Tourisme Iles-de-la-Madeleine ont déterminé ensemble que l’adresse inscrite au permis de conduire servirait de mesure de contrôle.
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney, explique qu’il faudra se rendre directement au terminus de Cap-aux-Meules pour s’inscrire sur la liste pour une date recherchée.
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney.
Elle précise qu’en cas d’annulation, le système bloque automatiquement l’espace ainsi libéré et qu’on se réfèrera aux listes pour combler les places.
Pour le moment, la CTMA ne prévoit pas ajouter d’aller-retour nocturne, préférant jouer de prudence devant d’éventuelles restrictions en lien avec la situation sanitaire.
Le Madeleine II lors de son entrée dans le port de Cap-aux-Meules
Madame Delaney indique que malgré l’impression de surchauffe à l’ouverture des réservations, on estime le volume de passagers à 70 pourcent du total transporté sur le traversier en 2019.
Finalement, le nouveau système de liste d’attente permettra de recueillir des statistiques en temps réel sur les difficultés d’accès au traversier.
La coopérative pourra ainsi évaluer les périodes où il serait nécessaire d’ajouter des voyages de nuit en plus d’assurer la priorité des Madelinots pour ces traversées supplémentaires.
À la suite de plaintes manifestées dans le milieu et selon l’expérience de son propre personnel au cours des dernières semaines, la Municipalité exige de Postes Canada des explications sur les délais de livraisons du courrier.
Le maire des Îles explique qu’après l’adoption d’une résolution à la séance de mardi, le conseil entend envoyer une lettre officielle à Postes Canada en plus d’interpeller la députée fédérale de la région, Diane Lebouthillier.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Selon Jonathan Lapierre, le courrier à destination de l’archipel est systématiquement bloqué, souvent durant plusieurs semaines, au centre de distribution situé dans la région de Québec, outrepassant ainsi les délais standardisés de livraison pour la province de Québec :
Le dentiste et vice-président de Sofilm Cinéma Parallèle, Jean-François Lefebvre, témoigne des difficultés occasionnées par les délais qui varient entre plusieurs jours et plusieurs semaines, depuis au moins février dernier.
Le dentiste et vp de Sofilm Cinéma Parallèle, Jean-François Lefebvre
Non seulement il renonce désormais à donner des rendez-vous pour la pose de prothèses fabriquées dans les grands centres en raison des délais de livraisons, mais il ajoute que le cinéma est souvent incapable de respecter sa programmation de visionnement :
Au moment d’écrire ces lignes, Postes Canada n’avait pas encore répondu à notre demande d’information à propos des délais de livraisons aux Îles.
Selon les informations transmises par la direction régionale de santé publique dans son plus récent bilan, 38 cas de COVID-19 sont considérés actifs en Gaspésie et aux Iles.
Le bilan quotidien fait mention de 6 nouvelles infections du côté de la Gaspésie et de 5 guérisons sur l’ensemble du territoire.
Les données détaillées permettent de constater que 20 cas sont identifiés dans Rocher-Percé, 10 dans Avignon et 8 dans les quatre autres MRC de la région.
On compte d’ailleurs 19 infections associées à des variants du coronavirus sur le territoire de la Gaspésie et des Iles alors qu’aucune personne n’est présentement hospitalisée.
Au Québec, on compte un peu plus de 14 mille cas actifs ainsi que 661 hospitalisations liées à la maladie.
Une soixantaine de personnes participaient au Rendez-vous thématique sur l’accès durable aux terres agricoles dans le cadre des consultations publiques de la communauté maritime sur le projet Horizon 2025.
Cette question est au cœur de l’initiative Terrafoin du Bon goût frais des Iles, qui vise à sensibiliser les propriétaires de terres agricoles, à innover en matière de rendement de terres et à améliorer le cadre réglementaire.
La chargée de projet Terrafoin au Bon Goût Frais des Iles, Andréanne Cyr-Wright
La responsable du projet, Andréanne Cyr-Wright, se réjouit de la forte participation qui témoigne selon elle de l’intérêt porté par les Madelinots envers les enjeux de protection du territoire et d’autonomie alimentaire alors que le développement exerce une pression sur les terres cultivables.
Différentes solutions ont été soulevées par les participants, impliquant des ajustements à la législation ou des formes originales d’acquisition, de propriété et de partage des terres à potentiel agricole.
La protection des terres agricoles pourrait être au coeur des consultations sur le schéma d’aménagement
Le modèle en vigueur aux Iles détonne du reste de la province dans la mesure où seuls 215 hectares sont couverts par le zonage agricole provincial, plus restrictif que la législation municipale, auquel les agriculteurs ont adhéré sur une base volontaire au début des années 1980.
Selon Mme Cyr-Wright, le renouvellement du schéma d’aménagement de la communauté maritime ouvre une porte pour tenir un dialogue sur cette question qui se trouve à l’intersection d’enjeux sociaux et individuels.
Sur l’archipel, 1500 hectares sont affectés à l’agriculture, soit environ 12 % du territoire, bien que seulement 400 hectares sont cultivés.
Dans le cadre du projet Terrafoin, un portrait économique du secteur agro-alimentaire sera réalisé, permettant de documenter les besoins des producteurs.
Depuis juin dernier, le Fonds d’Aide aux Initiatives Sociales financé par le bureau du député Joël Arseneau et le Réseau des partenaires en développement social a déboursé 105 000$ pour 35 projets locaux.
À la suite de l’augmentation des budgets discrétionnaires des députés québécois pour le soutien à l’action bénévole en 2020, les deux partenaires ont injecté chacun 50 000$ pour aider des organismes qui viennent en aide aux personnes vulnérables en temps de pandémie, notamment afin de briser l’isolement des personnes âgées.
Selon le député Arseneau, l’archipel est le seul endroit à avoir créé un effet de levier dans le financement de nouvelles initiatives portées par les organismes locaux qui étaient accompagnés et coordonnés par le Réseau de développement social.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau
Il souligne la démonstration d’entraide par les organismes afin de maximiser les retombées du FAIS :
De son côté, la coordonnatrice du Réseau des partenaires en développement social, Véronique Chiasson, se dit satisfaite du bilan.
La coordonnatrice du Réseau des partenaires en Développement social, Véronique Chiasson
Elle n’écarte pas l’idée de poursuivre cette forme de soutien à des projets spécifiques alors que son organisme se concentre habituellement sur le développement de grands projets collectifs:
Il faudra attendre la confirmation d’un renouvellement de l’enveloppe au soutien à l’action bénévole par Québec avant d’éventuellement relancer le Fonds d’Aide aux Initiatives Sociales, qui pourrait aussi prendre une autre forme.
À l’exception des saisons touristiques, Air Canada ne prévoit pas offrir de nouveau ses services sur une base permanente aux Iles-de-la-Madeleine.
Cette information a été confirmée par l’entreprise et par la députée fédérale de Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier.
Le transporteur national prévoit toutefois desservir la région par la conclusion d’ententes de connectivité interligne avec d’autres entreprises d’aviation spécialisées dans les services régionaux.
Le copropriétaire de Pascan Aviation, Yani Gagnon
Pascan confirme d’ailleurs qu’on est présentement à l’étape d’arrimer les systèmes de réservation pour permettre, dès juin, de voyager des Iles vers l’ensemble des destinations offertes par Air Canada en effectuant une seule réservation.
La députée régionale et ministre fédérale du Revenu national, Diane Lebouthillier
La députée, Diane Lebouthillier, affirme que son gouvernement appuiera aussi les transporteurs régionaux et que son téléphone est toujours ouvert.
De son côté, le maire, Jonathan Lapierre, responsable du transport aérien à la Fédération québécoise des municipalités, n’est pas surpris de l’annonce.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Il s’inquiète toutefois que les sommes consenties par le fédéral, bien que nécessaires pour sauver Air Canada et réclamées par la FQM, favorisent une guerre de prix mettant à mal les petits transporteurs, comme ce fût le cas dans le passé.
Finalement, le député des Iles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, demande au ministre des Transports, François Bonnardel, de déposer dans les plus brefs délais son plan d’intervention pour assurer la stabilité et la pérennité des liaisons régionales.
L’attachée du ministre Bonnardel, Florence Plourde, indique qu’au ministère québécois des Transports, on espère qu’Air Canada tiendra ses engagements à la lettre, même si l’entente entre l’entreprise et le gouvernement fédéral ne règle pas entièrement la problématique.
Elle ajoute que le plan d’intervention de son gouvernement viendra renforcer la couverture aérienne régionale et qu’il sera présenté prochainement.
Le bilan de la Santé publique Gaspésie-les Îles affiche 10 nouveaux cas de COVID-19 dans la région, et un d’entre eux est attribué au bilan de l’archipel.
On compte actuellement 37 cas actifs dans la région, mais on ne dévoile toujours pas si on en retrouve aux Îles.
Par souci de confidentialité, la Santé publique n’affiche pas la valeur de cas actifs dans quatre des six MRC du territoire.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
On compte toutefois quatre nouvelles guérisons dans la région alors que le nombre de cas présumés ou confirmés de variants est demeuré à 18 depuis hier.
Le conseil municipal a lancé mardi le processus de révision du schéma d’aménagement, le premier outil en matière de développement du territoire en termes de règlementation de zonage et de conciliation des usages permis.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, et le directeur à l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme, Serge Bourgeois, espèrent avoir complété le laborieux processus consultatif et d’approbation gouvernementale pour présenter un nouveau schéma de troisième génération d’ici 2023.
Le directeur à l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme, Serge Bourgeois
Avec le dévoilement cet hiver d’une stratégie nationale en aménagement du territoire par la ministre des Affaires municipales et la participation des Îles à un projet pilote régional qui assouplit sa dépendance aux orientations gouvernementales, Serge Bourgeois estime que le moment est bien choisi.
Il rappelle qu’en 2010, les négociations avec le gouvernement pour faire approuver la première révision du schéma avaient été ardues :
L’aménagiste ajoute que la pression sur le territoire exiguë de l’archipel d’environ 200 kilomètres carrés justifie également la révision afin d’orienter les règlements par rapport à l’accueil touristique, au phénomène d’érosion, à la protection des terres agricoles ou au développement industriel lourd :
La protection des terres agricoles pourrait être au coeur des consultations sur le schéma d’aménagement
Les citoyens seront consultés, de même que les partenaires socio-économiques du milieu, avant d’en arriver à un dépôt de projet au ministère des Affaires municipales.
Serge Bourgeois espère que les négociations avec le ministère seront plus faciles grâce à la présence aux Îles du Bureau régional de coordination gouvernementale, qui relève du ministère des Affaires municipales.
Selon lui, seules 6 ou 7 MRC du Québec disposent déjà d’un schéma d’aménagement de 3e génération.
L’École des langues et des sports offrira, en collaboration avec CAMI, deux haltes-garderies dans l’est des Iles-de-la-Madeleine afin de répondre aux besoins des parents pendant la période de la pêche.
Le secteur est plutôt mal desservi actuellement alors qu’on compte un seul service de garde en milieu familial permettant d’accueillir six enfants.
Dès le 19 avril, les jeunes de 0 à 5 ans pourront faire l’apprentissage d’une langue seconde tout en se familiarisant avec l’activité physique, au cœur de la mission de l’École.
Sa directrice, Kimberly Thériault, explique qu’on accorde beaucoup d’importance à la mixité des groupes.
Pour les 14 semaines entourant la saison de pêche, les deux services affichent complet, témoignant du besoin criant.
Il sera toutefois possible de répondre à des situations urgentes et temporaires en réaménageant certains groupes.
Les inscriptions sont de durée flexible et la tarification fonctionne à la journée, au coût de 35 $.
Le projet est porté par l’École des langues et des sports depuis janvier 2021, après que l’organisme CAMI, qui sera officiellement propriétaire des deux haltes-garderies, ait signifié l’importance d’offrir ce service.
À Grosse-Ile, la halte-garderie fonctionnera d’ailleurs sur une base annuelle.
Le camp de jour de l’Étang du Nord offrira aussi le service de halte-garderie.
Il s’agit d’un premier projet du genre sur l’archipel.
Le personnel enseignant des écoles primaires, de la formation aux adultes et de la polyvalente des Iles ont tenu une première activité de grève de courte durée dans le cadre de la renégociation de leur convention collective.
Pour affecter le moins possible le quotidien des élèves, la grève se déroulait entre minuit et 9 heures 30 mercredi matin, repoussant d’un peu plus d’une heure le début de la journée scolaire.
Sur les lignes de piquetage, la conseillère syndicale, Isabelle Lapierre, explique que les négociations stagnent depuis plus d’un an.
Questionnée sur les enjeux des discussions, elle cite notamment l’alourdissement constant de la tâche enseignante sans compensation et les particularités de la polyvalente des Iles, qui regroupe tous les étudiants madelinots avec des parcours et des habilités diverses.
La Fédération des syndicats de l’enseignement dispose d’un mandat de grève pour l’équivalent d’environ cinq jours.
L’applicateur de convention et enseignant, Dany Déraspe, se prépare à une mobilisation longue impliquant tous les secteurs de la fonction publique.
Selon lui, la forte réaction des gestionnaires des centres de services scolaires, qui ont tenté d’invalider la tenue de l’activité, démontre que les enseignants ont visé les bonnes cibles avec leur grève qualifiée d’innovante.
À l’échelle du Québec, environ 73 000 enseignants étaient en grève de courte durée mercredi, après les professeurs de Cégep et les employés du réseau de la santé au début du mois.
Pêche et Océans Canada a publié lundi une ordonnance qui décrète la fermeture de la cueillette de mollusques dans le secteur du Bassin aux Huîtres à Grande-Entrée.
En vertu du Programme canadien du contrôle de la salubrité des mollusques, Environnement Canada doit vérifier la qualité de l’eau des secteurs coquilliers alors que l’Agence Canadienne d’Inspection des Aliments analyse des échantillons de mollusques.
Dans le cas du Bassin-aux-Huîtres, l’une des agences a dû cesser ses activités d’analyse, ce qui oblige le ministère des Pêches et des Océans à fermer la zone.
Source: IRMELL
L’ordonnance précise que la cueillette de tous les mollusques bivalves comme la mactre de Stimpson ou d’Amérique, le couteau de mer, la mye commune, le pétoncle géant ou la moule bleue, est interdite.
Le service de Protection et de Conservation du MPO s’assurera de faire respecter l’ordonnance d’interdiction durant ses habituelles opérations de surveillance.
L’avis ne mentionne pas de date pour la levée de l’interdiction.
La Caisse Desjardins des Ramées a connu une augmentation de ses excédents avant ristourne malgré une légère diminution de 500 000$ des revenus tirés des opérations avec les membres.
Les excédents globaux après récupération d’impôts et de gains par capital, quant à eux, sont en hausse d’un peu plus de 15%.
Elle a bonifié son volume d’affaires de 110 millions de dollars alors que le montant des ristournes individuelles passe de 780 000$ pour l’année 2019 à presque 910 000$ pour l’année 2020.
Le directeur Lucien Presseault explique cette augmentation des versements par la bonification du taux de 0,48$ par 1000$ accordé pour chaque produit détenu à la Caisse en plus du versement de 23$ par tranches de 1000$ détenues en prime d’assurances Desjardins:
La Caisse des Ramées enregistre cependant une diminution dans la colonne des revenus par intérêts en raison de la chute des taux provoqués par la pandémie.
Le directeur de la Caisse Desjardins des Ramées, Lucien Presseault
Selon M. Presseault, le confinement a toutefois fait grimper l’épargne des particuliers et des entreprises, favorisant les investissements immobiliers et les placements ainsi que les emprunts hypothécaires.
À ce chapitre, il parle d’années record pour 2019 et pour 2020, mais on double à un peu plus d’un million de dollars la provision pour faire face aux éventuelles pertes sur prêts, conformément à une orientation du Mouvement Desjardins à travers le Québec :
Lucien Presseault s’est dit fier que la Caisse des Ramées ait soutenu tous ses engagements à partir du Fonds d’aide au développement du milieu (FADM), dont la réserve de 484 000$ vient d’être bonifiée de 250 000$ supplémentaires.
En 2020, 146 264$ du fonds ont été versés dans la communauté ainsi que 106 000$ en dons et commandites, pour un total de plus de 252 000$.
Le Centre de services scolaire des Îles a fermé de manière préventive l’École Centrale de Havre-aux-Maisons mardi matin pour une durée de 48 heures.
Selon le Centre de services, il s’agit d’un élève avec des symptômes grippaux qui a présenté une charge virale faible à la COVID-19 à la suite d’un premier test de dépistage.
La santé publique suggérait tout d’abord de ne confiner que la bulle classe de l’élève, mais étant donné que l’enfant fréquentait le service de garde de l’école, vendredi, le Centre de services scolaire n’a pas pris de chances.
La santé publique travaille actuellement aux enquêtes épidémiologiques, en attendant un deuxième résultat de dépistage qui pourrait finalement s’avérer négatif.
La Caisse Desjardins de Havre-aux-Maisons enregistre pour 2020 une augmentation de ses excédents avant ristournes de 295 mille dollars par rapport à l’exercice précédent, pour un total d’un million 513 mille dollars.
Selon son directeur, Francis Simard, la pandémie et le télétravail ont amené une diminution des dépenses comme les voyages d’affaires ou comme des départs à la retraite qui n’ont pas tous été remplacés.
Le directeur de la Caisse Desjardins de Havre-aux-Maisons, Francis Simard
Il précise également que l’épargne est élevée pour les entreprises qui sont demeurées ouvertes et qui ont reçu des aides gouvernementales d’urgence.
De plus, M. Simard affirme que l’industrie de la pêche a somme toutes bien fonctionné, et que les placements et les investissements sont en croissance.
Il ajoute que le marché immobilier a aussi contribué à augmenter le volume d’affaires, tant par le nombre de transactions que par la valeur des prêts octroyés, et ce même si les taux d’intérêts sont particulièrement bas :
Agréablement surpris en 2020 par un taux de pertes sur prêts relativement stable, la Caisse a toutefois décidé d’injecter 407 mille dollars dans sa réserve pour la prochaine année, comparativement à 160 mille l’an dernier :
Le conseil d’administration a suggéré de maintenir l’alimentation du Fonds d’aide au Développement du milieu à 80 mille dollars pour cette année.
Le montant des ristournes individuelles distribuées aux membres est passé de 156 mille dollars en 2019 à 177 mille pour l’exercice 2020.
Sauf quelques cas d’exception, l’ensemble des résidents du CHSLD, du Site non traditionnel de soins, des résidences intermédiaires ou pour personnes âgées ont reçu la deuxième dose du vaccin Moderna la semaine dernière.
Les employés du réseau de la santé ont aussi reçu la deuxième dose, qui a provoqué des symptômes grippaux plus importants qu’au moment de la première injection pour une soixantaine d’entre eux.
Il s’agit d’un phénomène normal selon la première officière en prévention des infections au CISSS des Îles, Marianne Papillon.
La première officière en prévention des infections, Marianne Papillon
Cette dernière précise que les membres du personnel qui ont éprouvé des symptômes ont été placés en absence et ont subi un test de dépistage par mesure préventive, conformément au protocole du réseau de la santé :
L’absence forcée des employés en vertu du protocole n’a toutefois causé aucune découverture de services puisque tous n’étaient pas à l’horaire.
La docteure Papillon assure qu’il est impossible de contracter la COVID-19 à cause du vaccin et que les symptômes grippaux, bien moins violents que ceux de la maladie, disparaissent après quelques heures :
Ce sont environ mille 100 injections du vaccin Moderna qui ont été administrées la semaine dernière aux Îles pour une deuxième dose, alors que près de 80% de la population adulte a déjà reçu la première.
L’artiste Marie-Ève Laure est lauréate du prix Autrice-compositrice francophone de l’année des plus récents Canadian folk music awards.
La madelinienne d’adoption a pris part aux deux cérémonies virtuelles qui se tenaient cette fin de semaine.
Malgré le succès de son premier album Onze, elle se dit agréablement surprise et grandement reconnaissante d’obtenir cette forme d’approbation de la part de l’industrie.
Le prix remporté est adjoint d’une rencontre avec des diffuseurs et les principaux organisateurs de festivals folks en Amérique du Nord et au Royaume-Uni, une vitrine importante pour la suite de sa carrière.
Marie-Ève Laure, qui signe ses chansons sous son vrai nom, Lapierre-Lemoyne, a pris le temps de remercier ses parents, soulignant l’importance de leur appui dans sa décision peu orthodoxe de vivre de son art.
Elle promet d’ailleurs de belles choses à venir cet été, notamment plusieurs prestations aux Iles où elle a récemment élu domicile.
Son deuxième album est prévu pour le début de l’année 2022.
La direction régionale de santé publique déclare 8 nouveaux cas de COVID-19 dans son plus récent bilan, ce qui porte le total des infections actives en Gaspésie et aux Iles à 27.
On compte désormais 9 infections à des variants dans la région.
Une nouvelle guérison est aussi inscrite au bilan.
Deux des nouveaux cas annoncés aujourd’hui sont répertoriés aux Iles.
Le directeur régional de la santé publique, le docteur Yv Bonnier Viger, prévenait récemment qu’il est fréquent que des personnes soient testées faiblement positives au coronavirus.
Une enquête épidémiologique est alors menée tandis que la personne infectée passera un second test.
C’est au terme de ce processus qu’on détermine s’il s’agit d’un cas actif ou d’un faux-positif, résultant d’une erreur de laboratoire ou d’une infection survenue précédemment.
Ces données apparaissent toutefois au bilan par soucis de transparence.
Au Québec, on compte présentement un peu moins de 13 mille cas actifs alors que 630 personnes sont hospitalisées en lien avec la COVID-19.
Un madelinot âgé de 18 ans pourrait faire face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool et de délit de fuite au code criminel.
Les policiers de la Sûreté du Québec sont intervenus près de la côte du pédalo tard dans la nuit de samedi à dimanche pour porter assistance à une jeune femme de 16 ans après qu’un citoyen qui passait dans le secteur ait effectué un signalement.
Ils ont constaté à ce moment que le conducteur du VTT impliqué dans une embardée avait fui le lieu de l’accident, laissant derrière lui l’autre occupant du véhicule.
L’homme a finalement été interpellé en arrivant à l’hôpital pour soigner des blessures mineures.
Les policiers auraient alors observé qu’il était en état d’ébriété et ont procédé à son arrestation.
Le sergent, Claude Doiron, précise qu’il a fourni deux échantillons d’haleine qui se sont avérés près de deux fois supérieurs à la limite permise par la loi.
Les deux personnes impliquées dans l’embardée ont subi des blessures qui ne mettent toutefois pas leur vie en danger.
L’enquête suit présentement son cours.
À la suite d’un interrogatoire, le suspect a été remis en liberté par voie de citation à comparaître.
Le délit de fuite au code criminel est passible d’emprisonnement.
Une compagnie aérienne offrira dès le 31 mai prochain trois liaisons hebdomadaires supplémentaires entre les Iles, Gaspé, Québec et Montréal.
L’entreprise PAL Airlines, qui appartient à une firme manitobaine mais dont le siège social est situé à Saint-John, Terre-Neuve, affirme qu’elle vise à s’établir de manière permanente à l’aéroport d’Havres-aux-Maisons.
Par courriel, on mentionne être présentement en discussion avec Transports Canada et le gestionnaire Aéropro afin de régler certains détails logistiques.
Le directeur des affaires corporatives, Tommy Desfossés, souligne qu’il s’agit d’une extension logique au réseau de PAL Airlines, qui opère dans l’Est du Canada depuis 40 ans.
Il se dit confiant d’offrir une connexion fréquente et fiable aux résidents des Iles et confirme qu’elle sera assurée par des appareils Dash-8 300, permettant de transporter environ 50 passagers.
Ce dernier a décliné notre demande d’entrevue mais a toutefois accepté de répondre à certaines de nos questions par courriel.
Les vols seront offerts les lundi, mercredi et vendredi, à un tarif oscillant entre 200 et 540 dollars en aller simple selon les différentes classes de voyage.
Pour le moment, on prévoit seulement une liaison des Iles vers Montréal-Trudeau à partir de laquelle les autres destinations du réseau seront accessibles, en plus d’un partenariat avec WestJet pour les vols internationaux et ailleurs au Canada.
Les transporteurs n’entendent pas contrôler davantage les entrées aux Iles malgré l’interdiction de passer d’une zone rouge ou orange vers une zone jaune imposée par le gouvernement du Québec.
La CTMA a publié une notice sur son site internet dans laquelle on peut lire qu’il n’y a pas de contrôle spécifique pour le traversier et qu’il n’est pas de la responsabilité du transporteur de juger les raisons des déplacements de ses passagers.
La santé publique régionale n’entend pas formuler une telle demande.
Son directeur, le docteur Yv Bonnier Viger, mentionne que les canaux de discussion sont ouverts et que rien n’indique qu’il serait nécessaire de contrôler davantage l’accès aux Iles.
Il souligne qu’au contraire, en conformité avec les consignes gouvernementales, des personnes préfèrent tout simplement ne pas se déplacer dans le contexte.
Toutes les mesures sanitaires en vigueur telles que le port du masque, la distanciation et les sections dédiées sont toujours applicables sur les navires de la CTMA.
La coopérative mentionne qu’elle collabore avec les instances régionales de santé publique en transmettant systématiquement la liste de tous ses passagers.
Il y a trois ans, le diocèse de Gaspé a fait connaître son intention de fusionner des paroisses et de rationaliser son parc immobilier dans la région.
La présidente de la Fabrique de Havre-Aubert, Jeanne Leblanc
Selon la présidente de la Fabrique de Havre-Aubert, Jeanne Leblanc, l’église Notre-Dame-de-la-Visitation, construite en 1963 et qui a besoin de plusieurs centaines de milliers de dollars en rénovations, faisait partie des bâtiments qui devraient se trouver une nouvelle vocation et accueillir d’autres usages :
Il y a quelques mois, le président et cofondateur du cirque Éloize qui est lui-même originaire du village de Havre-Aubert, Jeannot Painchaud, a soumis son projet de revalorisation du bâtiment pour en faire un Pôle culturel, dans le but de dynamiser et de revitaliser le cœur du village autour de l’église.
Il explique que durant la pandémie et avec les périodes de confinement qui ont stoppé les tournées internationales du cirque Éloize, il a eu le temps de réfléchir à un nouveau projet de vie qui le ramènerait chez lui et qui favoriserait le dynamisme culturel et collaboratif dans le milieu :
L’idée du Pôle culturel est de rénover l’église et d’en faire un lieu d’échanges destiné par exemple à la création ou à la présentation de spectacles d’arts vivants et des arts de la scène qui peuvent inclure, au-delà du cirque, de la danse ou du théâtre par exemple.
Le promoteur du Pôle culturel, Jeannot Painchaud
Le projet de Jeannot Painchaud inclut aussi l’ancienne école de Havre-Aubert qui appartient à l’entrepreneur Patrick Mathey afin d’y accueillir des créateurs artistiques, sans restrictions de disciplines, et qui mènera à l’élaboration de nouvelles créations en lien avec l’histoire du territoire.
Pour Jeannot Painchaud, le projet de pôle culturel se veut inclusif et collaboratif et deviendra avant tout ce que l’ensemble de la communauté voudra bien en faire :
Âgé de 55 ans, Jeannot Painchaud a l’intention de faire profiter la relève locale intéressée au développement des arts multidisciplinaires et des arts de la scène d’une expertise chevronnée par l’intermédiaire de ses nombreux contacts rencontrés au fil de ses voyages, notamment l’équipe de professionnels qui l’accompagne dans la conception des spectacles du cirque Éloize :
M. Painchaud souligne que le projet en est encore à ses tout débuts.
Il espère arriver à réaliser d’ici 2023, année du soixantième anniversaire de l’église, une étude de faisabilité et à boucler le montage financier de plusieurs millions de dollars, notamment avec l’appui de subventions gouvernementales.
L’église Notre-Dame-de-la-Visitation de Havre-Aubert a besoin de rénovations
En attendant la préparation du projet d’envergure, le président du cirque Éloize évoque déjà une première phase où il pourrait organiser dès cette année quelques événements en mentionnant qu’en raison de la pandémie il dispose de matériel qui pourrait être mis à profit dans l’archipel :
La présidente de la Fabrique de Havre-Aubert et les marguillers de la paroisse, après une première présentation de Jeannot Painchaud, ont tenu à consulter dès le tout début les paroissiens sur l’avenir de leur lieu de culte.
Pour Mme Leblanc, l’obtention d’une approbation sociale du projet était essentielle avant l’enclenchement de toutes démarches.
Après le bon accueil reçu jeudi dernier par l’assemblée de 117 personnes réunie à l’église et davantage sur la plateforme zoom, Jeanne Leblanc n’hésite pas à recommander le projet de M. Painchaud qui s’est d’ailleurs engagé à conserver une petite chapelle dans l’église pour certains offices qui peuvent se tenir dans un lieu désacralisé :
Les paroissiens seront à nouveau convoqués d’ici quelques semaines pour déterminer les artefacts patrimoniaux et religieux qu’ils souhaitent conserver et pour discuter des besoins auxquels la future chapelle devra répondre.
La présidente de la Fabrique acheminera ensuite les résultats de cette consultation au diocèse, qui organisera ensuite la désacralisation du bâtiment.
Le plus récent bilan de la direction régionale de la Santé publique révèle cinq nouvelles infections à la COVID-19 en Gaspésie, ce qui élève le nombre de cas actifs à 21 sur le territoire de la région.
Parmi ces cas, trois sont considérés comme des cas de variants plus contagieux et plus virulents.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
Rejoint dimanche par la salle des nouvelles de CFIM, le directeur de la Santé publique régionale, Yv Bonnier-Viger, a accepté de confirmer qu’aucun cas actif n’a été observé dans l’archipel récemment :
Le directeur de la Santé publique Gaspésie-les Îles, Yv Bonnier-Viger
Avec la récente interdiction des déplacements non essentiels d’une zone rouge ou orange vers une zone jaune contrôlés de façon aléatoire, les autorités en santé oblige les résidents des Îles qui sortent en ville d’observer une quarantaine stricte de 14 jours à leur retour en zone jaune.
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