Être Madelinot aujourd’hui

Alors qu’hier se déroulait la fête nationale des Acadiens clôturant le Festival, la fierté acadienne a vibré pour plusieurs au son des tintamarres, mais cette identité est-elle partagée par toute la communauté des Îles?

Bien que le thème de l’identité se réfère à la communauté dans son ensemble, plusieurs hésitent à prendre la parole et donner une définition générale.

Il semblerait que la question de l’identité en soit une de nature individuelle avant tout.

C’est ce que laisse entendre la chanteuse Josée Lapierre, native d’Arvida au Saguenay de parents madelinots, et installée aux Îles depuis maintenant 25 ans.

L’air salin, le vent qui décoiffe et ses racines font partie de l’identité de Josée Lapierre.

Josée Lapierre à Havre aux maisons (Photo: Josée Lapierre)

Pour l’artisan du sable Albert Cummings et le géologue de Pointe-aux-Loups Égide Leblanc, il suffit d’habiter l’archipel pour être Madelinot, et ce, peu importe ses origines.

Égide Leblanc à Pointe-aux-loups (photo: CFIM)

Albert Cummings et Nicole Grégoire dans leur maison à Bassin (photo: CFIM)

Du point de vue de Céline Lafrance, native de Maniwaki et depuis 28 ans aux Îles, un Madelinot n’est pas seulement quelqu’un qui habite le territoire, mais qui s’y implique aussi.

Céline Lafrance sur le Site de la Côte (photo: CFIM)

Par ailleurs, contrairement aux grandes villes, le fait de vivre sur un archipel dans un petit milieu insulaire est au cœur de l’identité madelinienne selon Félix Painchaud, originaire de Bassin.

Félix Painchaud à Bassin (photo: CFIM)

Ce regard de la communauté envers chacun est d’ailleurs ce qui permet à la jeune madelinienne de mieux personnellement se définir et trouver son identité propre.

Pour écouter le segment présenté lors de l’émission Les preuves des faits :

Pour aller plus loin, écouter la série de portraits de la Tournée des Cantons.