Faillite de LA Renaissance : le procès est maintenant terminé
Le procès portant sur la vente des actifs de LA Renaissance est terminé.
Ce ne sont pas moins de 12 témoins qui se sont succédés à la barre pendant les 5 jours d’audiences au Palais de justice de Havre-Aubert.
Au terme des plaidoiries vendredi, le juge Marc Paradis a pris la peine de souligner le climat de travail agréable pendant le procès.
Le procureur des requérants, Me François Marseille, mentionne attendre avec impatience le jugement.
Le représentant de Pêcheries LéoMar, Me Nicolas Gagné a fait valoir l’absence d’intérêt juridique direct des créanciers requérants dans le dossier, attribuant la démarche judiciaire à l’amertume d’un soumissionnaire déçu par le résultat de l’appel d’offres.
Pour sa part, l’avocat de Financement agricole Canada, Me Bernard Gravel a attaqué plusieurs fois la crédibilité du principal plaignant, Alain Lord Mounir, qualifiant les recours judiciaires de «dérapage complet».
L’avocat de la partie défenderesse, Me Jean-François Bertrand, considère avoir pu détailler la position de son client, le syndic José Roberge.
L’avocat de Lynn Albert, Me Mathieu Desjardins a exposé que la décision du syndic de ne pas choisir l’offre la plus haute a causé un préjudice à sa cliente qui avait consenti une caution personnelle de 1,4 millions de dollars pour garantir son prêt auprès de Financement agricole Canada.
Le juge Marc Paradis a pris la cause en délibérée.
Il dispose d’un délai maximal de 6 mois pour rendre un verdict.