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La Grave: la recharge de plage sous la loupe des biologistes

Charlotte Carrier-Belleau, étudiante au PhD, qui prélève un échantillon alors qu'on aperçoit au loin l'équipe qui travaille à partir du zodiac (source: Cindy Grant)

Îles de la Madeleine

Une équipe de chercheurs du département de Biologie de l’Université Laval a été mandatée pour examiner l’impact des travaux de recharge de plage de La Grave sur les communautés biologiques qui y vivent.

S’échelonnant sur trois ans, la démarche consiste en la réalisation d’inventaires des espèces benthiques de plus de 0,5 mm de diamètre à différents endroits sur le site, détaille la professionnelle de recherche Cindy Grant.

Philippe Archambault, professeur à l’Université Laval, déploie une benne pour prélever un échantillon à partir d’un zodiac (photo: Maude Couture)

Elle indique qu’une première phase d’échantillonnage a été effectuée en 2021, soit avant le début du chantier, et que les résultats des analyses dressent un portrait « surprenant » de l’abondance de diversité biologique dans le secteur.

Mme Grant souligne que s’il est trop tôt pour déterminer concrètement la différence entre l’avant et l’après travaux pour la faune locale, il est possible d’établir certaines hypothèses logiques en fonction des caractéristiques de la zone.

Les scientifiques seront de retour sur la plage de La Grave à la fin de l’été.

Le projet, dont un second pan se déroule à Pointe-aux-Outardes, sur la Côte-Nord, est financé dans son intégralité par le ministère de la Sécurité publique à hauteur de 490 000 dollars.


Pour réécouter l’entrevue avec Cindy Grant:

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