La mariculture, l’industrie qui tarde à prendre son envol
L’industrie maricole québécoise tarde à prendre son envol, mais demeure optimiste, malgré les crises subies dans les dernières années.
Entre la prédation par les canards de mer et deux tempêtes qui ont laissé des entreprises amochées dans leur sillage, le secteur continue malgré tout de faire preuve de résilience, constate le président du Regroupement des mariculteurs du Québec, Sylvain Vigneau.
Des facteurs imprévisibles guettent constamment les producteurs, qui disposent de peu d’outils pour les affronter.
Selon celui qui est aussi copropriétaires de l’entreprise Les Moules de culture des Îles, l’essor des mariculteurs est ralenti par un environnement économique non favorable.
Sylvain Vigneau souligne que sans appel de produits ni de politique publique structurante, il est difficile pour les petits joueurs de prendre le risque d’investir pour augmenter ou pérenniser leurs activités.
Les défis réglementaires et de commercialisation freinent également l’arrivée de la relève.
En 2024, on dénombre un total de 19 entreprises maricoles dans les régions maritimes du Québec, dont cinq basées sur l’archipel.
L’élevage de moules demeure en tête de file en termes de quantités vendues, rattrapé depuis peu par les huîtres, qui dominent le portrait en valeur des ventes, montrent les données du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.
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