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LA Renaissance: au tour des avocats d’être mis en cause

(photo: CFIM)

Îles de la Madeleine

Des avocats impliqués dans le dossier de la faillite de LA Renaissance des Îles ont vu leur intégrité respective être remise en question par les parties adverses, mercredi dernier, au palais de justice de Havre-Aubert. 

Trois requêtes ont été déposées en octobre par l’ex présidente-directrice générale de l’entreprise, Lynn Albert, par l’homme d’affaires Alain Lord-Mounir ainsi que par un groupe de créanciers ordinaires, afin de faire disqualifier les avocats qui représentent le syndic Roy Métivier Roberge.

En ayant aussi pour client le créancier garanti Financement agricole Canada, le cabinet Lapointe Rosenstein Marchand Melançon pourrait se trouver en position de conflit d’intérêt et ainsi enfreindre le Code de déontologie des avocats, selon les arguments présentés au tribunal.

Le syndic a répliqué en demandant la disqualification du cabinet Ratelle, recruté par Alain Lord-Mounir et une partie des créanciers, en vertu d’une requête également déposée au mois d’octobre.

On y affirme que ce cabinet se trouve en mauvaise posture, en défendant à la fois les intérêts de monsieur Lord-Mounir et ceux des créanciers, présentés comme contradictoires.

Le juge Damien St-Onge, qui a pris l’affaire en délibéré, s’est exclamé que le dossier de LA Renaissance est devenu «un monstre», au vu de la quantité de procédures judiciaires qui s’y accumulent.

Il a aussi déploré que 90% du temps alloué à la Cour supérieure au palais de justice de Havre-Aubert soit bloqué pour des audiences en lien avec cette affaire, avec pour effet de retarder les autres causes.


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