Le Comité ZIP lance des bancs d’essai de transplantation de zostère marine
Le Comité ZIP des Îles met à l’essai des méthodes de transplantation de zostère marine pour restaurer des milieux dégradés, dont pour la première fois en mer.
L’organisme a comme objectif de compenser les pertes d’habitats en déplaçant la plante issue de bancs naturels vers des sites receveurs à proximité, à différentes profondeurs dans des lagunes et zones côtières.
La chargée de projets Raphaëlle Gervais-Galipeau explique que l’idée est de tester la faisabilité et la viabilité des transplants avant de s’engager dans la végétalisation à grande échelle.
Elle détaille les techniques mises à l’épreuve.
La première phase de ce projet qui s’étale sur quatre ans vise à restaurer une superficie de mille mètres carrés grâce à la zostère, aussi connue sous le nom «d’herbe à outarde» ou de « foin salé ».
Le Comité ZIP effectuera aussi le suivi des herbiers, notamment en les comparant avec des bancs témoins, explique Raphaëlle Gervais-Galipeau.
Des greffes tests ont débuté à la mi-juin dans des secteurs de Cap-Rouge, à Havre-aux-Maisons, et de Cap-Vert, à Fatima.
La transplantation se poursuit en juillet à Gros-Cap et à Pointe-aux-Loups.
Un total de 88 360 dollars a été accordé au Comité ZIP pour la première phase du projet.
Les partenaires financiers sont Conservation de la Nature Canada, Canadian Steamship Lines et le Fonds d’action St-Laurent.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits: