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Le potentiel éolien extracôtier du golfe dans la mire des chercheurs

(photo: American Geosciences Institute)

Îles de la Madeleine

Le golfe du Saint-Laurent se prêterait bien à l’exploitation de turbines éoliennes en mer, selon un mémoire publié par le centre de recherche appliquée en énergies renouvelables Nergica.

Les auteurs du document évaluent que «la portion canadienne de l’Atlantique possède l’un des meilleurs potentiels éoliens au monde».

Selon son directeur général, Frédéric Côté, la facilité de développer des projets sur la terre ferme explique que des parcs éoliens marins ne soient pas apparus plus tôt en Amérique du Nord.

Les éoliennes extracôtières possèdent un potentiel énergétique plus important que leurs contreparties terrestres, soit une puissance qui se situe respectivement entre 12 et 16 mégawatts contre 3 mégawatts, selon M. Côté.

En revanche, leur coût de construction est plus élevé et leur entretien est rendu plus complexe par l’environnement marin.

Il souligne néanmoins que l’augmentation des besoins en énergie propre justifie que ce mode de production d’électricité soit considéré.

Le mémoire recommande aussi que les communautés locales soient invitées à participer activement aux processus décisionnels et que des «exigences de conformité environnementale rigoureuses» soit adoptées.

Notons par ailleurs que les élus de la Communauté maritime des Îles ont souligné, la semaine dernière, leur intention d’être inclus dans d’éventuelles planifications liées au développement d’énergies renouvelables dans le golfe du Saint-Laurent, notamment en ce qui a trait à l’éolien extracôtier.

Rappelons que le centre de recherche Nergica est affilié au Centre collégial de transfert de technologie du Cégep de la Gaspésie et des Îles.

 


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