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Le serment au roi est obligatoire, selon le président de l’Assemblée nationale

L'hôtel du Parlement du Québec (photo: Wikipédia)

Îles de la Madeleine

Le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, refuse de permettre aux députés solidaires et péquistes de siéger au Salon bleu et dans les commissions parlementaires sans prêter serment au roi Charles III.

M. Paradis, qui ne s’est pas représenté aux élections mais qui occupe néanmoins la présidence jusqu’à la nomination d’un autre élu pour lui succéder, dit s’appuyer sur le texte de la Loi sur l’Assemblée nationale et sur des exemples historiques pour justifier sa décision.

Le député des Îles, Joël Arseneau, se dit surpris de cette manière de mettre fin aux discussions qui étaient en cours dans l’espace public.

L’élu madelinot s’interroge par ailleurs sur ce qui serait arrivé dans le cas où les 90 députés de la Coalition avenir Québec auraient aussi refusé de prêter serment au roi.

Le chef péquiste, Paul St-Pierre-Plamondon, a pour sa part déploré ce qu’il qualifie de « commande politique » et compte poursuivre les négociations sur ce dossier en sollicitant l’avis des élus.

Notons que le gouvernement de la Coalition avenir Québec a exprimé mercredi son intention de faire rapidement adopter un projet de loi pour mettre fin au serment obligatoire à la Couronne

Le Parti québécois soutient de son côté qu’une simple motion serait suffisante.

De leur côté, les députés de Québec solidaire ont accepté de prêter serment au roi « une dernière fois » afin de garantir le dépôt d’une loi ou d’une motion.

Les travaux parlementaires sont censés reprendre dès le 29 novembre.

 

Cette nouvelle a été mise à jour jeudi avant-midi avec de nouvelles informations.


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