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Les professionnels en éducation de la région se disent surchargés

Photo: CSQ
Publié par Antonin Valiquette

Îles de la Madeleine

Selon un sondage auprès des membres de la Fédération des professionnels et professionnelles de l’Éducation affiliée à la Centrale des syndicats du Québec, le tiers des trois mille répondants songe à quitter leur emploi.

Les raisons évoquées ciblent la surcharge de travail, le cadre de gestion du réseau scolaire qui ne reconnait pas suffisamment  l’expertise dans les 35 professions exigeant une formation universitaire et le salaire plus bas que dans le secteur privé, qui cause des difficultés de recrutement.

Le président du SPPGIM, Steeve Loisel

Selon le président du syndicat pour la région Gaspésie-les Îles, Steeve Loisel, les résultats du sondage mené auprès de ses 189 membres, dont 115 occupent un poste à temps plein, plus de la moitié des répondants estiment impossible de faire de la prévention auprès des élèves :

Le président du syndicat à l’échelle nationale, Jacques Landry, demande au gouvernement de revoir l’ensemble des barèmes d’accompagnement, tant sur les exigences de diagnostics médicaux prérequis pour la prise en charge que sur la précarité des emplois, notamment aux Îles :

Le personnel professionnel en éducation fait référence aux professions non enseignantes du réseau, titulaires de diplômes universitaires, comme les psychologues, les ergothérapeutes ou les orthophonistes.

orthophoniste scolaire
photo: Journal des Femmes Santé

Selon la fédération, l’offre patronale actuelle pour la bonification des conditions de travail, principalement en offrant de la formation, représente 75$ par professionnel sur trois ans, une proposition qu’elle juge dérisoire.

Le sondage en chiffres dans la région Gaspésie-les Îles:

-1/3 des répondants songent à quitter leur emploi

-47% d’entre eux aimeraient occuper une fonction similaire dans le secteur privé

-57% des professionnels qui veulent quitter évoquent le salaire et 50% le manque de reconnaissance professionnelle

-50% des répondants estiment qu’il est impossible de faire de la prévention auprès des élèves

-58% affirment que seuls les élèves qui dérangent ou qui sortent du cadre ont accès à des services

-68% des répondants attribuent les difficultés de recrutement à des conditions de travail qui laissent à désirer

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