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Les travailleuses et travailleurs en CPE augmentent la pression sur le gouvernement

Publié par Raphaël Lapierre

Îles de la Madeleine

Les travailleuses et travailleurs des deux CPE de l’archipel sont en grève les 2, 3 et 4 novembre dans le cadre de la renégociation de leur convention collective, échue depuis plus de 18 mois.

En plus de réclamer une augmentation salariale pour tous les titres d’emplois, les syndiqués revendiquent un meilleur soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants ainsi que des solutions pérennes pour s’attaquer à la surcharge de travail.

Le président du syndicat du CPE La Ramée, Nolan Boudreau, juge insuffisante la plus récente proposition patronale présentée à la mi-octobre, rappelant que l’augmentation ne touche que les éducatrices formées en plus d’être conditionnelle à une semaine de 40 heures.

Au terme des trois jours de grève, six des 10 journées prévues au mandat adopté à l’unanimité par les membres seront épuisées.

Les représentants syndicaux gardent espoir d’en arriver à un règlement, bien qu’ils soient résignés à maintenir la pression sur le gouvernement.

La présidente du syndicat du CPE Chez ma tante, Marie-France Leblanc, déplore que les parents se retrouvent prisonniers de la lenteur des négociations qui, selon elle, stagnent du côté de la partie patronale.

Les travailleuses et travailleurs tenaient une manifestation mercredi à l’angle des chemins de l’Étang-du-Nord et de la Martinique.

Un rassemblement familial et festif est organisé jeudi du côté du Centre Alfred-Gallant.

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